Faire des sciences sociales en Palestine. Oppression militaire et mondialisation académique

Par : Vincent Romani

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  • Nombre de pages414
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-8111-1404-6
  • EAN9782811114046
  • Date de parution20/04/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurKarthala
  • PréfacierMichel Camau

Résumé

Oppression, violence politique et chaos institutionnel qualifient trop souvent le quotidien des Palestiniens. Même s'ils détiennent une tradition universitaire et scientifique solidement ancrée, comment peuvent-ils faire des sciences sociales, à la fois autochtones et autonomes, dans un contexte privé de paix, de libertés et d'État ? Comment définissent-ils leurs disciplines alors qu'ils sont militairement occupés, opprimés et colonisés ? Comment ces scientifiques et universitaires peuvent-ils se former, se recruter et travailler tout en étant emprisonnés dans leurs enclaves ? Et enfin, comment le nationalisme de survie, qui étreint chaque Palestinien, oriente ou permet-il l'élaboration de projets académiques ? Reposant sur plusieurs années de recherches de terrain, notamment pendant le soulèvement palestinien - Intifada Al-Aqsa - de 2000 à 2005, ce livre permet de répondre, en expliquant les mécanismes disciplinaires et universitaires fonctionnant sous contrainte coercitive permanente.
Il permet de comprendre ce qui pousse des Palestiniens à embrasser la profession de chercheur et d'enseignant en sciences sociales depuis les années soixante-dix. L'espace universitaire des Territoires occupés et l'espace disciplinaire des sciences sociales sont analysés ici au prisme de trajectoires d'individus en forte ascension sociale, dans le cadre d'une oppression collective bientôt centenaire. Mettant en relation science politique et sociologie des sciences, cet ouvrage contribue à une anthropologie politique des sciences sociales.
Il montre que nationalisme et dépendance scientifique constituent des ressources de survie individuelle et collective, en maintenant une connexion constante entre les universitaires palestiniens et l'espace international des sciences sociales. Politiste et arabisant, Vincent Romani est professeur régulier au département de science politique de l'université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la violence politique, l'enseignement supérieur et les sciences sociales.
Il a dirigé le dossier de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (numéro 131, 2012) portant sur « Enseignement supérieur, pouvoirs et mondialisation dans le Monde arabe ».
Oppression, violence politique et chaos institutionnel qualifient trop souvent le quotidien des Palestiniens. Même s'ils détiennent une tradition universitaire et scientifique solidement ancrée, comment peuvent-ils faire des sciences sociales, à la fois autochtones et autonomes, dans un contexte privé de paix, de libertés et d'État ? Comment définissent-ils leurs disciplines alors qu'ils sont militairement occupés, opprimés et colonisés ? Comment ces scientifiques et universitaires peuvent-ils se former, se recruter et travailler tout en étant emprisonnés dans leurs enclaves ? Et enfin, comment le nationalisme de survie, qui étreint chaque Palestinien, oriente ou permet-il l'élaboration de projets académiques ? Reposant sur plusieurs années de recherches de terrain, notamment pendant le soulèvement palestinien - Intifada Al-Aqsa - de 2000 à 2005, ce livre permet de répondre, en expliquant les mécanismes disciplinaires et universitaires fonctionnant sous contrainte coercitive permanente.
Il permet de comprendre ce qui pousse des Palestiniens à embrasser la profession de chercheur et d'enseignant en sciences sociales depuis les années soixante-dix. L'espace universitaire des Territoires occupés et l'espace disciplinaire des sciences sociales sont analysés ici au prisme de trajectoires d'individus en forte ascension sociale, dans le cadre d'une oppression collective bientôt centenaire. Mettant en relation science politique et sociologie des sciences, cet ouvrage contribue à une anthropologie politique des sciences sociales.
Il montre que nationalisme et dépendance scientifique constituent des ressources de survie individuelle et collective, en maintenant une connexion constante entre les universitaires palestiniens et l'espace international des sciences sociales. Politiste et arabisant, Vincent Romani est professeur régulier au département de science politique de l'université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la violence politique, l'enseignement supérieur et les sciences sociales.
Il a dirigé le dossier de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (numéro 131, 2012) portant sur « Enseignement supérieur, pouvoirs et mondialisation dans le Monde arabe ».