Faire de la recherche médicale en Afrique. Ethnographie d'un village-laboratoire sénégalais
2e édition

Par : Ashley Ouvrier

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  • Nombre de pages228
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-8111-1372-8
  • EAN9782811113728
  • Date de parution22/01/2015
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurKarthala
  • PréfacierWenzel Geissler
  • PostfacierAnne Marie Moulin

Résumé

De la recherche médicale en Afrique, on ne connaît généralement que les affaires les plus scandaleuses. Les controverses qui en résultent réduisent souvent les débats scientifiques et éthiques à un combat entre David et Goliath, à l'image du procès du géant américain Pfizer au Nigeria. Une recherche anthropologique de deux ans dans le « village- laboratoire » de Niakhar, situé à 150 km de Dakar au Sénégal, nous montre que les enjeux de la recherche médicale en Afrique sont loin d'être aussi tranchés.
Les leviers du pouvoir se situent souvent à la frontière ténue entre recherche et développement, et les intermédiaires locaux sont généralement plus puissants qu'il n'y paraît. Dans cet espace de 200 km2, où sont coordonnés depuis les années 1960 des essais cliniques sur des pathologies endémiques, chercheurs, enquêteurs et sujets d'études (Français et Sénégalais) ont développé une éthique de terrain qui va au-delà de la signature du consentement des participants.
Le « pouvoir de guérir » engendré par la présence d'équipes médicales est progressivement devenu dans la région un « devoir de soigner », parallèlement aux études cliniques. Cet accord tacite, soutenu par les instances de recherche et les collectifs villageois, n'est cependant pas exempt de dérives et de critiques. En abordant la recherche médicale à Niakhar par le biais d'études de cas et d'observations concrètes, cet ouvrage intéressera aussi bien les anthropologues de la santé et de l'Afrique que les professionnels médicaux et les membres des comités d'éthique. Ashley Ouvrier est anthropologue à l'Université Paris 7.
Elle travaille sur la recherche médicale en Afrique depuis 2006. Ses derniers travaux se focalisent sur les traces et la mémoire de la science en Afrique de l'Ouest.
De la recherche médicale en Afrique, on ne connaît généralement que les affaires les plus scandaleuses. Les controverses qui en résultent réduisent souvent les débats scientifiques et éthiques à un combat entre David et Goliath, à l'image du procès du géant américain Pfizer au Nigeria. Une recherche anthropologique de deux ans dans le « village- laboratoire » de Niakhar, situé à 150 km de Dakar au Sénégal, nous montre que les enjeux de la recherche médicale en Afrique sont loin d'être aussi tranchés.
Les leviers du pouvoir se situent souvent à la frontière ténue entre recherche et développement, et les intermédiaires locaux sont généralement plus puissants qu'il n'y paraît. Dans cet espace de 200 km2, où sont coordonnés depuis les années 1960 des essais cliniques sur des pathologies endémiques, chercheurs, enquêteurs et sujets d'études (Français et Sénégalais) ont développé une éthique de terrain qui va au-delà de la signature du consentement des participants.
Le « pouvoir de guérir » engendré par la présence d'équipes médicales est progressivement devenu dans la région un « devoir de soigner », parallèlement aux études cliniques. Cet accord tacite, soutenu par les instances de recherche et les collectifs villageois, n'est cependant pas exempt de dérives et de critiques. En abordant la recherche médicale à Niakhar par le biais d'études de cas et d'observations concrètes, cet ouvrage intéressera aussi bien les anthropologues de la santé et de l'Afrique que les professionnels médicaux et les membres des comités d'éthique. Ashley Ouvrier est anthropologue à l'Université Paris 7.
Elle travaille sur la recherche médicale en Afrique depuis 2006. Ses derniers travaux se focalisent sur les traces et la mémoire de la science en Afrique de l'Ouest.