Faceworld. Le visage au XXIe siècle
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages192
- FormatePub
- ISBN978-2-13-080783-4
- EAN9782130807834
- Date de parution11/04/2018
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille502 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPUF
Résumé
Nous avions pris le visage comme la plus naturelle des évidences. Nous avions cru pouvoir y lire, comme sur un écran, nos sentiments et nos scrupules, nos colères et nos joies. Nous l'avons décoré, maquillé, dessiné, comme s'il était la carte de visite authentique de notre personnalité, de notre être. Pourtant, rien n'était plus faux. Plutôt qu'une fenêtre ouverte sur notre intériorité, le visage a toujours été un artéfact technique - une construction devant autant à l'artificialité qu'au patrimoine que nous a confié la génétique.
Des origines de l'humanité à l'âge du triomphe du selfie, c'est l'histoire de la fabrique technique, économique, politique, juridique et artistique des visages que décrit Marion Zilio dans Faceworld. Une histoire qui trouve son dénouement dans une interpellation radicalement inattendue de ce qui est trop souvent dénoncé comme notre narcissisme contemporain. En fait de narcissisme, il se pourrait bien que le selfie soit ce qui nous reconnecte aux sources les plus profondes de la manufacture humaine des visages - une reconnexion qui serait aussi une chance de nous réconcilier avec ce qui, en nous, tient du non-humain.
Des origines de l'humanité à l'âge du triomphe du selfie, c'est l'histoire de la fabrique technique, économique, politique, juridique et artistique des visages que décrit Marion Zilio dans Faceworld. Une histoire qui trouve son dénouement dans une interpellation radicalement inattendue de ce qui est trop souvent dénoncé comme notre narcissisme contemporain. En fait de narcissisme, il se pourrait bien que le selfie soit ce qui nous reconnecte aux sources les plus profondes de la manufacture humaine des visages - une reconnexion qui serait aussi une chance de nous réconcilier avec ce qui, en nous, tient du non-humain.
Nous avions pris le visage comme la plus naturelle des évidences. Nous avions cru pouvoir y lire, comme sur un écran, nos sentiments et nos scrupules, nos colères et nos joies. Nous l'avons décoré, maquillé, dessiné, comme s'il était la carte de visite authentique de notre personnalité, de notre être. Pourtant, rien n'était plus faux. Plutôt qu'une fenêtre ouverte sur notre intériorité, le visage a toujours été un artéfact technique - une construction devant autant à l'artificialité qu'au patrimoine que nous a confié la génétique.
Des origines de l'humanité à l'âge du triomphe du selfie, c'est l'histoire de la fabrique technique, économique, politique, juridique et artistique des visages que décrit Marion Zilio dans Faceworld. Une histoire qui trouve son dénouement dans une interpellation radicalement inattendue de ce qui est trop souvent dénoncé comme notre narcissisme contemporain. En fait de narcissisme, il se pourrait bien que le selfie soit ce qui nous reconnecte aux sources les plus profondes de la manufacture humaine des visages - une reconnexion qui serait aussi une chance de nous réconcilier avec ce qui, en nous, tient du non-humain.
Des origines de l'humanité à l'âge du triomphe du selfie, c'est l'histoire de la fabrique technique, économique, politique, juridique et artistique des visages que décrit Marion Zilio dans Faceworld. Une histoire qui trouve son dénouement dans une interpellation radicalement inattendue de ce qui est trop souvent dénoncé comme notre narcissisme contemporain. En fait de narcissisme, il se pourrait bien que le selfie soit ce qui nous reconnecte aux sources les plus profondes de la manufacture humaine des visages - une reconnexion qui serait aussi une chance de nous réconcilier avec ce qui, en nous, tient du non-humain.