Les mots sont des phénomènes et appartiennent tous, quels qu'ils soient, au domaine de la linguistique. Mais, outre l'intérêt général de toute étude linguistique, un intérêt particulier résulte pour la langue française des travaux entrepris sur l'argot. Nous aurons l'occasion (dans ce livre) de signaler un grand nombre de mots que la langue générale a recueillis dans les bas-fonds. Et il ne s'agit pas ici des argots de métier, langages techniques qui exercent une influence nécessaire par les noms d'outils ou de procédés mécaniques ; l'argot que nous étudions est la langue spéciale des classes dangereuses de la société...
L'argot est aussi comme une nation de mineurs qui débarquerait chez nous des cargaisons d'émigrés. Il est facile de voir que les ports d'arrivée sont tout en bas et tout en haut. Tout en bas, ce sont les ouvriers qui ramassent les mots et qui les ramènent vers le centre du langage. Les termes ainsi introduits portent souvent dans les dictionnaires la désignation populaire.
Les mots sont des phénomènes et appartiennent tous, quels qu'ils soient, au domaine de la linguistique. Mais, outre l'intérêt général de toute étude linguistique, un intérêt particulier résulte pour la langue française des travaux entrepris sur l'argot. Nous aurons l'occasion (dans ce livre) de signaler un grand nombre de mots que la langue générale a recueillis dans les bas-fonds. Et il ne s'agit pas ici des argots de métier, langages techniques qui exercent une influence nécessaire par les noms d'outils ou de procédés mécaniques ; l'argot que nous étudions est la langue spéciale des classes dangereuses de la société...
L'argot est aussi comme une nation de mineurs qui débarquerait chez nous des cargaisons d'émigrés. Il est facile de voir que les ports d'arrivée sont tout en bas et tout en haut. Tout en bas, ce sont les ouvriers qui ramassent les mots et qui les ramènent vers le centre du langage. Les termes ainsi introduits portent souvent dans les dictionnaires la désignation populaire.