Ethnologie des sans-logis. Etude d'une forme de domination sociale
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- Nombre de pages212
- FormatPDF
- ISBN2-296-32583-1
- EAN9782296325838
- Date de parution01/07/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cet ouvrage est une contribution à l'étude des personnes sans logis, considérées comme exemple extrême de la domination sociale. Les auteurs ne se limitent pas à la description de pratiques, manières d'être et de vivre, sans, dans le même temps, renvoyer à une forme d'organisation sociale et politique plus générale. Cette misère a en effet ceci de particulier qu'elle n'est pas occasionnelle et conjoncturelle, mais structurelle, c'est-à-dire socialement construite par une société qui, particulièrement en hiver, se propose d'en fournir les remèdes, un peu comme un charlatan qui se voudrait le thérapeute d'un malheur qu'il a lui-même induit.
En resituant les faits dans le cadre des rapports sociaux où la violence, réelle et symbolique, s'abat sur les plus pauvres, l'approche critique insiste sur les rapports de pouvoir qui se jouent dans les " moyens d'assistance " et les " politiques sociales ". L'objectivité scientifique consiste ici à souligner combien le problème est et reste politique, et non pas à esquiver par d'habiles tours de passe-passe les responsabilités de ceux qui nous gouvernent.
Les orientations politiques actuelles répressives envers les mendiants, la psychiatrisation progressive des sans-logis, invitent à une vigilance critique qui seule permettra une compréhension méthodique du problème de la misère humaine. Dans le cadre du Groupe de Recherche sur la Pauvreté (GREP) dirigé par Patrick Gaboriau et Daniel Terrolle, au sein du Laboratoire d'Anthropologie urbaine (CNRS, Ivry), Carole Amistani, Noël Jouenne, Dominique Lebleux et Gilles Teissonnières, travaillent à cette ethnologie critique des sans-logis depuis une dizaine d'années.
En resituant les faits dans le cadre des rapports sociaux où la violence, réelle et symbolique, s'abat sur les plus pauvres, l'approche critique insiste sur les rapports de pouvoir qui se jouent dans les " moyens d'assistance " et les " politiques sociales ". L'objectivité scientifique consiste ici à souligner combien le problème est et reste politique, et non pas à esquiver par d'habiles tours de passe-passe les responsabilités de ceux qui nous gouvernent.
Les orientations politiques actuelles répressives envers les mendiants, la psychiatrisation progressive des sans-logis, invitent à une vigilance critique qui seule permettra une compréhension méthodique du problème de la misère humaine. Dans le cadre du Groupe de Recherche sur la Pauvreté (GREP) dirigé par Patrick Gaboriau et Daniel Terrolle, au sein du Laboratoire d'Anthropologie urbaine (CNRS, Ivry), Carole Amistani, Noël Jouenne, Dominique Lebleux et Gilles Teissonnières, travaillent à cette ethnologie critique des sans-logis depuis une dizaine d'années.
Cet ouvrage est une contribution à l'étude des personnes sans logis, considérées comme exemple extrême de la domination sociale. Les auteurs ne se limitent pas à la description de pratiques, manières d'être et de vivre, sans, dans le même temps, renvoyer à une forme d'organisation sociale et politique plus générale. Cette misère a en effet ceci de particulier qu'elle n'est pas occasionnelle et conjoncturelle, mais structurelle, c'est-à-dire socialement construite par une société qui, particulièrement en hiver, se propose d'en fournir les remèdes, un peu comme un charlatan qui se voudrait le thérapeute d'un malheur qu'il a lui-même induit.
En resituant les faits dans le cadre des rapports sociaux où la violence, réelle et symbolique, s'abat sur les plus pauvres, l'approche critique insiste sur les rapports de pouvoir qui se jouent dans les " moyens d'assistance " et les " politiques sociales ". L'objectivité scientifique consiste ici à souligner combien le problème est et reste politique, et non pas à esquiver par d'habiles tours de passe-passe les responsabilités de ceux qui nous gouvernent.
Les orientations politiques actuelles répressives envers les mendiants, la psychiatrisation progressive des sans-logis, invitent à une vigilance critique qui seule permettra une compréhension méthodique du problème de la misère humaine. Dans le cadre du Groupe de Recherche sur la Pauvreté (GREP) dirigé par Patrick Gaboriau et Daniel Terrolle, au sein du Laboratoire d'Anthropologie urbaine (CNRS, Ivry), Carole Amistani, Noël Jouenne, Dominique Lebleux et Gilles Teissonnières, travaillent à cette ethnologie critique des sans-logis depuis une dizaine d'années.
En resituant les faits dans le cadre des rapports sociaux où la violence, réelle et symbolique, s'abat sur les plus pauvres, l'approche critique insiste sur les rapports de pouvoir qui se jouent dans les " moyens d'assistance " et les " politiques sociales ". L'objectivité scientifique consiste ici à souligner combien le problème est et reste politique, et non pas à esquiver par d'habiles tours de passe-passe les responsabilités de ceux qui nous gouvernent.
Les orientations politiques actuelles répressives envers les mendiants, la psychiatrisation progressive des sans-logis, invitent à une vigilance critique qui seule permettra une compréhension méthodique du problème de la misère humaine. Dans le cadre du Groupe de Recherche sur la Pauvreté (GREP) dirigé par Patrick Gaboriau et Daniel Terrolle, au sein du Laboratoire d'Anthropologie urbaine (CNRS, Ivry), Carole Amistani, Noël Jouenne, Dominique Lebleux et Gilles Teissonnières, travaillent à cette ethnologie critique des sans-logis depuis une dizaine d'années.