En 1993, Mallory a vingt-quatre ans. Elle vit à New York, en colocation avec Leland, son amie d’enfance. La vie commune n’est pas harmonieuse. Le 16 mai, son père lui annonce que sa tante Greta, à qui elle était très attachée, est décédée et qu’elle lui a laissé sa maison de Nantucket en héritage. Mallory décide de s’y installer. Le premier week-end de septembre, celui de la fête du travail, son frère, Cooper, organise son enterrement de vie de garçon sur l’île. Elle connaît tous les invités, sauf Jake McCloud, dont elle ne connaît que la voix, mais qu’elle n’a
jamais rencontré. C’était, parfois, lui qui décrochait lorsqu’elle appelait la fraternité de son frère et elle avait été troublée par leurs conversations. C’était il y a cinq ans. Lorsqu’il descend du ferry, le coup de foudre est immédiat.
Le week-end ne se déroule pas comme le prévoyait le programme et Jake et Mallory se retrouvent, très souvent, à deux. Ils vivent trois jours merveilleux, mais, même s’ils semblent faits l’un pour l’autre, plusieurs obstacles empêchent leur histoire. Après avoir regardé ensemble le film « Même heure, l’année prochaine », ils décident de se retrouver tous les ans, à la même époque, quoi qu’il arrive.
Été après été, ils s’aiment dans la maison de Nantucket. Été après été, ils contournent les contretemps, les questions, les embûches, etc. Quoi qu’il arrive, ils passent le week-end du travail ensemble. Ils emmagasinent du bonheur et des souvenirs qui les accompagnent toute l’année. C’est une histoire qui dure vingt-huit étés et qui se conclut, dès le prologue, en 2020, par la seule séparation possible entre deux êtres qui s’aiment tant. Mallory charge son fils de passer un appel. Lorsque son interlocuteur se présente, il est surpris : il parle à une personnalité publique. Il découvre que sa mère connaît Jake McCloud.
La construction du récit est rythmée par ces vingt-huit étés. Chaque année commence par les sujets qui ont marqué l’actualité américaine, des plus dramatiques, comme les attentats du 11 septembre, aux plus légers (par exemple des succès cinématographiques ou musicaux), en passant par des scandales et des innovations. Certains sont inscrits dans la mémoire mondiale, d’autres ne concernent que les Etats-Unis. Ensuite, Elin Hilderbrand décrit les évènements qu’ont vécus les deux amoureux, séparément, puis ensemble, pendant ces trois jours magiques. S’ils ne s’étaient pas fait cette promesse, en 1993, leur vie aurait-elle été différente ? Sans cette parenthèse, auraient-ils effectué les mêmes choix ? Si les circonstances avaient été autres, leur histoire aurait-elle perduré ? L’intensité aurait-elle été la même ? Leur amour est si fort et si beau, déshabillé des contraintes du quotidien, que nous en oublions qu’il est impossible et les dommages collatéraux qu’il entraîne. Nous craignons le grain de sable qui les empêcherait de savourer ce moment suspendu. Comme Mallory, j’ai refusé de m’attarder sur les conséquences de leur relation, ne gardant que le merveilleux des sentiments, ignorant leurs sacrifices et transformant leurs frustrations en attente précieuse.
J’ai adoré Été après été.
Tous les ans, à la même époque, quoi qu’il arrive
En 1993, Mallory a vingt-quatre ans. Elle vit à New York, en colocation avec Leland, son amie d’enfance. La vie commune n’est pas harmonieuse. Le 16 mai, son père lui annonce que sa tante Greta, à qui elle était très attachée, est décédée et qu’elle lui a laissé sa maison de Nantucket en héritage. Mallory décide de s’y installer. Le premier week-end de septembre, celui de la fête du travail, son frère, Cooper, organise son enterrement de vie de garçon sur l’île. Elle connaît tous les invités, sauf Jake McCloud, dont elle ne connaît que la voix, mais qu’elle n’a jamais rencontré. C’était, parfois, lui qui décrochait lorsqu’elle appelait la fraternité de son frère et elle avait été troublée par leurs conversations. C’était il y a cinq ans. Lorsqu’il descend du ferry, le coup de foudre est immédiat.
Le week-end ne se déroule pas comme le prévoyait le programme et Jake et Mallory se retrouvent, très souvent, à deux. Ils vivent trois jours merveilleux, mais, même s’ils semblent faits l’un pour l’autre, plusieurs obstacles empêchent leur histoire. Après avoir regardé ensemble le film « Même heure, l’année prochaine », ils décident de se retrouver tous les ans, à la même époque, quoi qu’il arrive.
Été après été, ils s’aiment dans la maison de Nantucket. Été après été, ils contournent les contretemps, les questions, les embûches, etc. Quoi qu’il arrive, ils passent le week-end du travail ensemble. Ils emmagasinent du bonheur et des souvenirs qui les accompagnent toute l’année. C’est une histoire qui dure vingt-huit étés et qui se conclut, dès le prologue, en 2020, par la seule séparation possible entre deux êtres qui s’aiment tant. Mallory charge son fils de passer un appel. Lorsque son interlocuteur se présente, il est surpris : il parle à une personnalité publique. Il découvre que sa mère connaît Jake McCloud.
La construction du récit est rythmée par ces vingt-huit étés. Chaque année commence par les sujets qui ont marqué l’actualité américaine, des plus dramatiques, comme les attentats du 11 septembre, aux plus légers (par exemple des succès cinématographiques ou musicaux), en passant par des scandales et des innovations. Certains sont inscrits dans la mémoire mondiale, d’autres ne concernent que les Etats-Unis. Ensuite, Elin Hilderbrand décrit les évènements qu’ont vécus les deux amoureux, séparément, puis ensemble, pendant ces trois jours magiques. S’ils ne s’étaient pas fait cette promesse, en 1993, leur vie aurait-elle été différente ? Sans cette parenthèse, auraient-ils effectué les mêmes choix ? Si les circonstances avaient été autres, leur histoire aurait-elle perduré ? L’intensité aurait-elle été la même ? Leur amour est si fort et si beau, déshabillé des contraintes du quotidien, que nous en oublions qu’il est impossible et les dommages collatéraux qu’il entraîne. Nous craignons le grain de sable qui les empêcherait de savourer ce moment suspendu. Comme Mallory, j’ai refusé de m’attarder sur les conséquences de leur relation, ne gardant que le merveilleux des sentiments, ignorant leurs sacrifices et transformant leurs frustrations en attente précieuse.
J’ai adoré Été après été.