Et si l'Afrique était malade de "ces" intellectuels ?. Contre - vérités sur le discours fondateur de Dakar
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- Nombre de pages132
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20814-8
- EAN9782296208148
- Date de parution01/11/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En 1962, l'agronome français René Dumont, face aux choix de certains pays africains fraîchement indépendants, s'en allait d'un constat sans appel : " L'Afrique noire est mal partie ". Une certaine " élite intellectuelle " lui reprocha son afro-pessimisme militant. Aujourd'hui, l'état de l'Afrique ne donne-t-il pas raison à René Dumont ? Dire en 2007 que " l'Afrique n'est pas assez entrée dans l'histoire ", trois ans avant la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines, c'est formuler autrement les concepts de sous-développement et de progrès qui veulent bien dire que l'Afrique, sur bien des points essentiels, est en retard par rapport aux autres régions de la planète, et porte en elle les moyens de changer le cours dramatique des événements.
Les polémiques d'historiens, l'indignation sélective et le sommeil dogmatique d'une " certaine opinion dite intellectuelle ", la diversion savamment entretenue par certains médias ne changent rien à la réalité tragique de ce continent et ne tiennent pas lieu de projet pour une autre Afrique. Encore moins ce refuge pathétique dans le passé qui consiste à brandir l'Afrique des royaumes et des empires médiévaux chaque fois qu'il est question de relever les défaillances africaines actuelles ou la faillite de son leadership intellectuel et politique.
Pourquoi ces mêmes intellectuels, si prompts à se retrouver dans des ouvrages collectifs contre le discours de Dakar, ne se mobilisent pas autant face aux tragédies qui se déroulent à leurs portes, à l'instar du Darfour, des récentes émeutes racistes en Afrique du Sud ? Pourquoi pas autant d'ouvrages de prospective sur l'avenir de la présence chinoise en Afrique ? Pour l'auteur du tout premier essai sur le discours de Dakar, cette levée inopportune de boucliers contre ce discours plus que jamais opportun, confirme la nécessité, pour les jeunes générations, de porter sur les réalités africaines actuelles un regard lucide, de s'armer de volonté et d'imagination pour imprimer un autre cours au devenir du continent africain.
Les polémiques d'historiens, l'indignation sélective et le sommeil dogmatique d'une " certaine opinion dite intellectuelle ", la diversion savamment entretenue par certains médias ne changent rien à la réalité tragique de ce continent et ne tiennent pas lieu de projet pour une autre Afrique. Encore moins ce refuge pathétique dans le passé qui consiste à brandir l'Afrique des royaumes et des empires médiévaux chaque fois qu'il est question de relever les défaillances africaines actuelles ou la faillite de son leadership intellectuel et politique.
Pourquoi ces mêmes intellectuels, si prompts à se retrouver dans des ouvrages collectifs contre le discours de Dakar, ne se mobilisent pas autant face aux tragédies qui se déroulent à leurs portes, à l'instar du Darfour, des récentes émeutes racistes en Afrique du Sud ? Pourquoi pas autant d'ouvrages de prospective sur l'avenir de la présence chinoise en Afrique ? Pour l'auteur du tout premier essai sur le discours de Dakar, cette levée inopportune de boucliers contre ce discours plus que jamais opportun, confirme la nécessité, pour les jeunes générations, de porter sur les réalités africaines actuelles un regard lucide, de s'armer de volonté et d'imagination pour imprimer un autre cours au devenir du continent africain.
En 1962, l'agronome français René Dumont, face aux choix de certains pays africains fraîchement indépendants, s'en allait d'un constat sans appel : " L'Afrique noire est mal partie ". Une certaine " élite intellectuelle " lui reprocha son afro-pessimisme militant. Aujourd'hui, l'état de l'Afrique ne donne-t-il pas raison à René Dumont ? Dire en 2007 que " l'Afrique n'est pas assez entrée dans l'histoire ", trois ans avant la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines, c'est formuler autrement les concepts de sous-développement et de progrès qui veulent bien dire que l'Afrique, sur bien des points essentiels, est en retard par rapport aux autres régions de la planète, et porte en elle les moyens de changer le cours dramatique des événements.
Les polémiques d'historiens, l'indignation sélective et le sommeil dogmatique d'une " certaine opinion dite intellectuelle ", la diversion savamment entretenue par certains médias ne changent rien à la réalité tragique de ce continent et ne tiennent pas lieu de projet pour une autre Afrique. Encore moins ce refuge pathétique dans le passé qui consiste à brandir l'Afrique des royaumes et des empires médiévaux chaque fois qu'il est question de relever les défaillances africaines actuelles ou la faillite de son leadership intellectuel et politique.
Pourquoi ces mêmes intellectuels, si prompts à se retrouver dans des ouvrages collectifs contre le discours de Dakar, ne se mobilisent pas autant face aux tragédies qui se déroulent à leurs portes, à l'instar du Darfour, des récentes émeutes racistes en Afrique du Sud ? Pourquoi pas autant d'ouvrages de prospective sur l'avenir de la présence chinoise en Afrique ? Pour l'auteur du tout premier essai sur le discours de Dakar, cette levée inopportune de boucliers contre ce discours plus que jamais opportun, confirme la nécessité, pour les jeunes générations, de porter sur les réalités africaines actuelles un regard lucide, de s'armer de volonté et d'imagination pour imprimer un autre cours au devenir du continent africain.
Les polémiques d'historiens, l'indignation sélective et le sommeil dogmatique d'une " certaine opinion dite intellectuelle ", la diversion savamment entretenue par certains médias ne changent rien à la réalité tragique de ce continent et ne tiennent pas lieu de projet pour une autre Afrique. Encore moins ce refuge pathétique dans le passé qui consiste à brandir l'Afrique des royaumes et des empires médiévaux chaque fois qu'il est question de relever les défaillances africaines actuelles ou la faillite de son leadership intellectuel et politique.
Pourquoi ces mêmes intellectuels, si prompts à se retrouver dans des ouvrages collectifs contre le discours de Dakar, ne se mobilisent pas autant face aux tragédies qui se déroulent à leurs portes, à l'instar du Darfour, des récentes émeutes racistes en Afrique du Sud ? Pourquoi pas autant d'ouvrages de prospective sur l'avenir de la présence chinoise en Afrique ? Pour l'auteur du tout premier essai sur le discours de Dakar, cette levée inopportune de boucliers contre ce discours plus que jamais opportun, confirme la nécessité, pour les jeunes générations, de porter sur les réalités africaines actuelles un regard lucide, de s'armer de volonté et d'imagination pour imprimer un autre cours au devenir du continent africain.