Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
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- Nombre de pages247
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-346-14672-7
- EAN9782346146727
- Date de parution08/11/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurBNF
Résumé
« Outre les fondements de la morale, du droit et de la politique, la philosophie contient encore en elle-même, sous la forme de connaissance raisonnée, ce que les religions renferment à l'état de croyance instinctive. La religion est une métaphysique spontanée ; la métaphysique est une religion réfléchie. Les plus grands métaphysiciens, comme Platon, Aristote, Plotin, Descartes, Leibnitz et Kant, résument dans leurs pensées et formulent dans leurs livres les progrès accomplis par la conscience religieuse de l'humanité, en même temps qu'ils présagent ceux qu'elle doit accomplir encore.
Enfin, le mouvement des idées scientifiques ne se comprend que par les génies philosophiques qui ont renouvelé les méthodes ou construit l'univers sur un plan nouveau.
C'est Aristote qui a initié le Moyen Âge et la renaissance à l'étude de la nature ; c'est Descartes qui a fait pénétrer dans toutes les sciences la méthode mathématique et ramené la science de l'univers à un problème de mécanique ; c'est Leibniz qui a introduit dans la science des grandeurs le calcul de l'infini, et donné à la méthode mathématique, par l'intervention de cet élément métaphysique, une puissance jusqu'alors inconnue.
À mesure que l'humanité comprend mieux ses rapports avec les autres êtres et sa vraie place dans la création, la philosophie élargit ses conceptions de l'univers : au monde sphérique des anciens, fermé par une voûte de cristal, elle substitue cette sphère infinie dans l'espace et dans le temps dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »
C'est Aristote qui a initié le Moyen Âge et la renaissance à l'étude de la nature ; c'est Descartes qui a fait pénétrer dans toutes les sciences la méthode mathématique et ramené la science de l'univers à un problème de mécanique ; c'est Leibniz qui a introduit dans la science des grandeurs le calcul de l'infini, et donné à la méthode mathématique, par l'intervention de cet élément métaphysique, une puissance jusqu'alors inconnue.
À mesure que l'humanité comprend mieux ses rapports avec les autres êtres et sa vraie place dans la création, la philosophie élargit ses conceptions de l'univers : au monde sphérique des anciens, fermé par une voûte de cristal, elle substitue cette sphère infinie dans l'espace et dans le temps dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »
« Outre les fondements de la morale, du droit et de la politique, la philosophie contient encore en elle-même, sous la forme de connaissance raisonnée, ce que les religions renferment à l'état de croyance instinctive. La religion est une métaphysique spontanée ; la métaphysique est une religion réfléchie. Les plus grands métaphysiciens, comme Platon, Aristote, Plotin, Descartes, Leibnitz et Kant, résument dans leurs pensées et formulent dans leurs livres les progrès accomplis par la conscience religieuse de l'humanité, en même temps qu'ils présagent ceux qu'elle doit accomplir encore.
Enfin, le mouvement des idées scientifiques ne se comprend que par les génies philosophiques qui ont renouvelé les méthodes ou construit l'univers sur un plan nouveau.
C'est Aristote qui a initié le Moyen Âge et la renaissance à l'étude de la nature ; c'est Descartes qui a fait pénétrer dans toutes les sciences la méthode mathématique et ramené la science de l'univers à un problème de mécanique ; c'est Leibniz qui a introduit dans la science des grandeurs le calcul de l'infini, et donné à la méthode mathématique, par l'intervention de cet élément métaphysique, une puissance jusqu'alors inconnue.
À mesure que l'humanité comprend mieux ses rapports avec les autres êtres et sa vraie place dans la création, la philosophie élargit ses conceptions de l'univers : au monde sphérique des anciens, fermé par une voûte de cristal, elle substitue cette sphère infinie dans l'espace et dans le temps dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »
C'est Aristote qui a initié le Moyen Âge et la renaissance à l'étude de la nature ; c'est Descartes qui a fait pénétrer dans toutes les sciences la méthode mathématique et ramené la science de l'univers à un problème de mécanique ; c'est Leibniz qui a introduit dans la science des grandeurs le calcul de l'infini, et donné à la méthode mathématique, par l'intervention de cet élément métaphysique, une puissance jusqu'alors inconnue.
À mesure que l'humanité comprend mieux ses rapports avec les autres êtres et sa vraie place dans la création, la philosophie élargit ses conceptions de l'univers : au monde sphérique des anciens, fermé par une voûte de cristal, elle substitue cette sphère infinie dans l'espace et dans le temps dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »












![Contre l’idée de sanction – ou Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction [Nouv. éd. revue et mise à jour]](https://products-images.di-static.com/image/jean-marie-guyau-contre-l-idee-de-sanction-ou-esquisse-d-une-morale-sans-obligation-ni-sanction-nouv/9791023206128-200x303-1.webp)









