Espace national et déséquilibre monétaire

Par : Erik Arnoult, Pierre Tabatoni

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  • Nombre de pages320
  • FormatPDF
  • ISBN2-7059-5540-2
  • EAN9782705955403
  • Date de parution01/01/1977
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille74 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

Traditionnellement, les mouvements de capitaux à court terme semblent relever de vagues spéculatives, errant d'un pays à l'autre au gré des anticipations : elles entrent et les prix s'envolent, elles sortent et la monnaie s'effondre. Il s'agit donc, d'abord, de mesurer le péril. Une présentation nouvelle des statistiques monétaires est ainsi proposée, plus attentive au monde extérieur, plus indiscrète sur le rôle international des banques. L'hypothèse habituelle de frontières parfaitement closes voudrait garantir la stabilité des mécanismes : une offre de monnaie exogène, facilement contrôlée par les autorités, une demande docile, un équilibre aisé.
La présence lancinante des eurodollars rompt l'harmonie. En proie aux incidents permanents de frontière, le système monétaire national dévoile ses rouages et se révèle tel qu'en lui-même : déséquilibré, rationné, inégal. Mais le monde extérieur n'est pas seulement, ni pour tous, menaçant. Les marchés internationaux de capitaux fournissent des liquidités aux agents de taille suffisante. Les autres sont condamnés à porter le poids des restrictions de crédits. Se trouvent alors précisés les effets discriminants et favorables à la concentration d'une politique monétaire globale, tandis que la définition de l'espace national, lieu de relative immobilité des facteurs, ne correspond plus à la réalité.
Tout se passe comme si la nation s'étageait : - mobilité des facteurs, frontières abolies pour les plus grandes unités ; - immobilité des facteurs, frontières maintenues pour les firmes de moindre importance. Au-delà de la description précise des flux de capitaux, cet ouvrage présente une vision originale des aspects monétaires de la crise et du procès de concentration industrielle. Erik Arnoult, né en 1947, chargé de cours à l'Université de Rouen, est maître de conférences à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et à l'Ecole Normale Supérieure.
Traditionnellement, les mouvements de capitaux à court terme semblent relever de vagues spéculatives, errant d'un pays à l'autre au gré des anticipations : elles entrent et les prix s'envolent, elles sortent et la monnaie s'effondre. Il s'agit donc, d'abord, de mesurer le péril. Une présentation nouvelle des statistiques monétaires est ainsi proposée, plus attentive au monde extérieur, plus indiscrète sur le rôle international des banques. L'hypothèse habituelle de frontières parfaitement closes voudrait garantir la stabilité des mécanismes : une offre de monnaie exogène, facilement contrôlée par les autorités, une demande docile, un équilibre aisé.
La présence lancinante des eurodollars rompt l'harmonie. En proie aux incidents permanents de frontière, le système monétaire national dévoile ses rouages et se révèle tel qu'en lui-même : déséquilibré, rationné, inégal. Mais le monde extérieur n'est pas seulement, ni pour tous, menaçant. Les marchés internationaux de capitaux fournissent des liquidités aux agents de taille suffisante. Les autres sont condamnés à porter le poids des restrictions de crédits. Se trouvent alors précisés les effets discriminants et favorables à la concentration d'une politique monétaire globale, tandis que la définition de l'espace national, lieu de relative immobilité des facteurs, ne correspond plus à la réalité.
Tout se passe comme si la nation s'étageait : - mobilité des facteurs, frontières abolies pour les plus grandes unités ; - immobilité des facteurs, frontières maintenues pour les firmes de moindre importance. Au-delà de la description précise des flux de capitaux, cet ouvrage présente une vision originale des aspects monétaires de la crise et du procès de concentration industrielle. Erik Arnoult, né en 1947, chargé de cours à l'Université de Rouen, est maître de conférences à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et à l'Ecole Normale Supérieure.