Entre la guerre et la paix. Neutralité et relations internationales, XVIIe-XVIIIe siècles
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages376
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6957-7
- EAN9782753569577
- Date de parution12/07/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
La neutralité ne doit pas être considérée uniquement comme une abstention dans un conflit qui serait synonyme de repli sur soi dans une superbe indifférence face au tumulte de la guerre. Rester neutre peut être un véritable choix de politique étrangère extravertie permettant à une puissance d'assurer sa sécurité et de profiter d'un temps de conflit pour développer sa navigation et son commerce. Mais la neutralité a ses contraintes.
Celui qui la choisit doit d'abord avoir la capacité de défendre son territoire et de faire respecter son pavillon face aux belligérants sous peine d'être victime d'une guerre à laquelle il demeure étranger. Il lui faut ensuite ne favoriser aucune des parties qui s'affrontent. Cette exigence est difficile à remplir, car elle impose de s'interroger sur les types de relations susceptibles d'aider un belligérant au détriment de l'autre ; autrement dit, il faut définir l'activité et le moment qui font quitter au neutre l'impartialité à laquelle il doit s'astreindre.
Ces préoccupations sont au cour des politiques de neutralité du Danemark et de la Suède, dès la fin du XVIIe siècle, puis des Provinces Unies, au XVIIIe siècle, dans les conflits opposant la France à l'Angleterre. Pour le gouvernement de Versailles, les capacités des neutres à exporter les productions françaises, à assurer l'importation de marchandises étrangères et à prendre en charge le commerce avec les colonies sont des enjeux de plus en plus importants.
La neutralité s'impose comme une question centrale dans le champ des relations internationales à la faveur du développement des échanges commerciaux et de la radicalisation des pratiques de guerre du XVIIIe siècle. Elle est une réalité complexe qui peut être étudiée par des approches emboîtées, en la considérant du point de vue de différents acteurs : le diplomate qui la négocie, le négociant qui la pratique, le philosophe et le juriste qui la pensent.
Celui qui la choisit doit d'abord avoir la capacité de défendre son territoire et de faire respecter son pavillon face aux belligérants sous peine d'être victime d'une guerre à laquelle il demeure étranger. Il lui faut ensuite ne favoriser aucune des parties qui s'affrontent. Cette exigence est difficile à remplir, car elle impose de s'interroger sur les types de relations susceptibles d'aider un belligérant au détriment de l'autre ; autrement dit, il faut définir l'activité et le moment qui font quitter au neutre l'impartialité à laquelle il doit s'astreindre.
Ces préoccupations sont au cour des politiques de neutralité du Danemark et de la Suède, dès la fin du XVIIe siècle, puis des Provinces Unies, au XVIIIe siècle, dans les conflits opposant la France à l'Angleterre. Pour le gouvernement de Versailles, les capacités des neutres à exporter les productions françaises, à assurer l'importation de marchandises étrangères et à prendre en charge le commerce avec les colonies sont des enjeux de plus en plus importants.
La neutralité s'impose comme une question centrale dans le champ des relations internationales à la faveur du développement des échanges commerciaux et de la radicalisation des pratiques de guerre du XVIIIe siècle. Elle est une réalité complexe qui peut être étudiée par des approches emboîtées, en la considérant du point de vue de différents acteurs : le diplomate qui la négocie, le négociant qui la pratique, le philosophe et le juriste qui la pensent.
La neutralité ne doit pas être considérée uniquement comme une abstention dans un conflit qui serait synonyme de repli sur soi dans une superbe indifférence face au tumulte de la guerre. Rester neutre peut être un véritable choix de politique étrangère extravertie permettant à une puissance d'assurer sa sécurité et de profiter d'un temps de conflit pour développer sa navigation et son commerce. Mais la neutralité a ses contraintes.
Celui qui la choisit doit d'abord avoir la capacité de défendre son territoire et de faire respecter son pavillon face aux belligérants sous peine d'être victime d'une guerre à laquelle il demeure étranger. Il lui faut ensuite ne favoriser aucune des parties qui s'affrontent. Cette exigence est difficile à remplir, car elle impose de s'interroger sur les types de relations susceptibles d'aider un belligérant au détriment de l'autre ; autrement dit, il faut définir l'activité et le moment qui font quitter au neutre l'impartialité à laquelle il doit s'astreindre.
Ces préoccupations sont au cour des politiques de neutralité du Danemark et de la Suède, dès la fin du XVIIe siècle, puis des Provinces Unies, au XVIIIe siècle, dans les conflits opposant la France à l'Angleterre. Pour le gouvernement de Versailles, les capacités des neutres à exporter les productions françaises, à assurer l'importation de marchandises étrangères et à prendre en charge le commerce avec les colonies sont des enjeux de plus en plus importants.
La neutralité s'impose comme une question centrale dans le champ des relations internationales à la faveur du développement des échanges commerciaux et de la radicalisation des pratiques de guerre du XVIIIe siècle. Elle est une réalité complexe qui peut être étudiée par des approches emboîtées, en la considérant du point de vue de différents acteurs : le diplomate qui la négocie, le négociant qui la pratique, le philosophe et le juriste qui la pensent.
Celui qui la choisit doit d'abord avoir la capacité de défendre son territoire et de faire respecter son pavillon face aux belligérants sous peine d'être victime d'une guerre à laquelle il demeure étranger. Il lui faut ensuite ne favoriser aucune des parties qui s'affrontent. Cette exigence est difficile à remplir, car elle impose de s'interroger sur les types de relations susceptibles d'aider un belligérant au détriment de l'autre ; autrement dit, il faut définir l'activité et le moment qui font quitter au neutre l'impartialité à laquelle il doit s'astreindre.
Ces préoccupations sont au cour des politiques de neutralité du Danemark et de la Suède, dès la fin du XVIIe siècle, puis des Provinces Unies, au XVIIIe siècle, dans les conflits opposant la France à l'Angleterre. Pour le gouvernement de Versailles, les capacités des neutres à exporter les productions françaises, à assurer l'importation de marchandises étrangères et à prendre en charge le commerce avec les colonies sont des enjeux de plus en plus importants.
La neutralité s'impose comme une question centrale dans le champ des relations internationales à la faveur du développement des échanges commerciaux et de la radicalisation des pratiques de guerre du XVIIIe siècle. Elle est une réalité complexe qui peut être étudiée par des approches emboîtées, en la considérant du point de vue de différents acteurs : le diplomate qui la négocie, le négociant qui la pratique, le philosophe et le juriste qui la pensent.