Entre flexibilité et précarité. Regards croisés sur la jeunesse

Par : Michel Vuille, Franz Schultheis, Fabrice Plomb, Isabelle Csupor

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  • Nombre de pages509
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-17092-6
  • EAN9782296170926
  • Date de parution01/06/2007
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille22 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'embrasement des banlieues en novembre 2005 et les manifestations nationales de lutte contre le Contrat Première Embauche (CPE) en mars 2006 ont jeté une lumière crue et inquiétante sur la situation des jeunes en France - jeunesse à laquelle on n'hésite plus désormais à coller l'étiquette de " génération précarité ". Notre option principale consiste à éclairer ce que les études portant sur la désaffiliation mentionnent la plupart du temps de manière implicite, à savoir que les jeunes générations sont les plus touchées par les mutations rapides liées au nouvel esprit du capitalisme.
Notre analyse découvre une " zone grise " encore peu explorée, touchant une frange de la population qui vit l'absence de repères et d'assurances traditionnellement liés à l'emploi à durée indéterminée. Une part importante de cette population fragilisée est constituée des jeunes générations " entrant " sur le marché du travail. Ces dernières sont confrontées à " une précarité pluriforme " qui se traduit notamment par un manque d'autonomie économique et domestique et par des revenus instables.
On notera encore ce fait sans doute paradoxal : la précarisation touche des cohortes de jeunes qui, en moyenne, possèdent un capital scolaire plus élevé que les générations précédentes. Ainsi, la crise de reproduction à laquelle nous assistons actuellement n'est pas seulement une crise liée à la condition sociale (base matérielle), elle est aussi une crise symbolique touchant le statut social de jeunes qualifiés.
Ne se trouvent-ils pas en " stand-by " devant les portes où se disputent les passages vers les secteurs les plus performants de nos sociétés dites d'abondance ?
L'embrasement des banlieues en novembre 2005 et les manifestations nationales de lutte contre le Contrat Première Embauche (CPE) en mars 2006 ont jeté une lumière crue et inquiétante sur la situation des jeunes en France - jeunesse à laquelle on n'hésite plus désormais à coller l'étiquette de " génération précarité ". Notre option principale consiste à éclairer ce que les études portant sur la désaffiliation mentionnent la plupart du temps de manière implicite, à savoir que les jeunes générations sont les plus touchées par les mutations rapides liées au nouvel esprit du capitalisme.
Notre analyse découvre une " zone grise " encore peu explorée, touchant une frange de la population qui vit l'absence de repères et d'assurances traditionnellement liés à l'emploi à durée indéterminée. Une part importante de cette population fragilisée est constituée des jeunes générations " entrant " sur le marché du travail. Ces dernières sont confrontées à " une précarité pluriforme " qui se traduit notamment par un manque d'autonomie économique et domestique et par des revenus instables.
On notera encore ce fait sans doute paradoxal : la précarisation touche des cohortes de jeunes qui, en moyenne, possèdent un capital scolaire plus élevé que les générations précédentes. Ainsi, la crise de reproduction à laquelle nous assistons actuellement n'est pas seulement une crise liée à la condition sociale (base matérielle), elle est aussi une crise symbolique touchant le statut social de jeunes qualifiés.
Ne se trouvent-ils pas en " stand-by " devant les portes où se disputent les passages vers les secteurs les plus performants de nos sociétés dites d'abondance ?