Emprunts russes et investissements français en Russie, 1887 - 1914
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages628
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-11-129450-9
- EAN9782111294509
- Date de parution03/09/2021
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurInstitut de la gestion publique ...
Résumé
Comme l'explique René Girault dans la préface de cette réédition de sa thèse publiée pour la première fois en 1973, « l'histoire des emprunts russes est simple, le mythe est édifiant. À la fin du XIXe siècle les rentiers français ont prêté leur or à l'allié russe ; la révolution bolchevique a brutalement renié les dettes de l'ancien régime, en 1918, sans jamais payer d'indemnités aux anciens créanciers ou investisseurs jusqu'aux récents accords de 1996 qui replacent cette vieille histoire dans l'actualité immédiate.
[...] L'ampleur des sommes prêtées, la large diffusion des « papiers russes » dans le public français, le rôle joué par la presse dans la formation d'une conscience collective française vis-à-vis de la Russie tsariste, puis bolchevique, le bouleversement social qui suivit la première guerre mondiale avec la disparition du « rentier », - personnage symbolique de la Belle Époque [...] - avaient abouti à la création d'un mythe fort et d'une réalité navrante : le petit bourgeois français qui avait prêté son or à la Russie, l'entrepreneur français qui avait investi en Russie, autant par intérêt raisonné que par réflexe patriotique, a été grugé, dépossédé, trompé par des dirigeants sans foi ni loi ; toute morale est ainsi bafouée [...].
» Mais de son côté, ajoute R. Girault, « l'historien doit raisonner sur les faits et se garder de porter des jugements de valeur sur l'attitude des .épargnants de la Belle Époque. L'histoire des emprunts russes appartient à l'histoire globale des relations internationales avec tout ce que celle-ci comporte d'implications politiques économiques et sociales pour les pays concernés. Il convient de répondre aux trois questions classiques : quand, pourquoi, comment emprunts et investissements français en Russie ? ».
Cette étude donne très clairement bien des réponses. C'est pourquoi, au-delà de l'actualité immédiate qui, avec le lancement de la procédure d'indemnisation a relancé « la vieille affaire » des emprunts russes, le Comité pour l'histoire économique et financière de la France a voulu par cette réédition remettre à la disposition du public un ouvrage fondamental sur l'histoire de la France et de la Russie au début du siècle.
[...] L'ampleur des sommes prêtées, la large diffusion des « papiers russes » dans le public français, le rôle joué par la presse dans la formation d'une conscience collective française vis-à-vis de la Russie tsariste, puis bolchevique, le bouleversement social qui suivit la première guerre mondiale avec la disparition du « rentier », - personnage symbolique de la Belle Époque [...] - avaient abouti à la création d'un mythe fort et d'une réalité navrante : le petit bourgeois français qui avait prêté son or à la Russie, l'entrepreneur français qui avait investi en Russie, autant par intérêt raisonné que par réflexe patriotique, a été grugé, dépossédé, trompé par des dirigeants sans foi ni loi ; toute morale est ainsi bafouée [...].
» Mais de son côté, ajoute R. Girault, « l'historien doit raisonner sur les faits et se garder de porter des jugements de valeur sur l'attitude des .épargnants de la Belle Époque. L'histoire des emprunts russes appartient à l'histoire globale des relations internationales avec tout ce que celle-ci comporte d'implications politiques économiques et sociales pour les pays concernés. Il convient de répondre aux trois questions classiques : quand, pourquoi, comment emprunts et investissements français en Russie ? ».
Cette étude donne très clairement bien des réponses. C'est pourquoi, au-delà de l'actualité immédiate qui, avec le lancement de la procédure d'indemnisation a relancé « la vieille affaire » des emprunts russes, le Comité pour l'histoire économique et financière de la France a voulu par cette réédition remettre à la disposition du public un ouvrage fondamental sur l'histoire de la France et de la Russie au début du siècle.
Comme l'explique René Girault dans la préface de cette réédition de sa thèse publiée pour la première fois en 1973, « l'histoire des emprunts russes est simple, le mythe est édifiant. À la fin du XIXe siècle les rentiers français ont prêté leur or à l'allié russe ; la révolution bolchevique a brutalement renié les dettes de l'ancien régime, en 1918, sans jamais payer d'indemnités aux anciens créanciers ou investisseurs jusqu'aux récents accords de 1996 qui replacent cette vieille histoire dans l'actualité immédiate.
[...] L'ampleur des sommes prêtées, la large diffusion des « papiers russes » dans le public français, le rôle joué par la presse dans la formation d'une conscience collective française vis-à-vis de la Russie tsariste, puis bolchevique, le bouleversement social qui suivit la première guerre mondiale avec la disparition du « rentier », - personnage symbolique de la Belle Époque [...] - avaient abouti à la création d'un mythe fort et d'une réalité navrante : le petit bourgeois français qui avait prêté son or à la Russie, l'entrepreneur français qui avait investi en Russie, autant par intérêt raisonné que par réflexe patriotique, a été grugé, dépossédé, trompé par des dirigeants sans foi ni loi ; toute morale est ainsi bafouée [...].
» Mais de son côté, ajoute R. Girault, « l'historien doit raisonner sur les faits et se garder de porter des jugements de valeur sur l'attitude des .épargnants de la Belle Époque. L'histoire des emprunts russes appartient à l'histoire globale des relations internationales avec tout ce que celle-ci comporte d'implications politiques économiques et sociales pour les pays concernés. Il convient de répondre aux trois questions classiques : quand, pourquoi, comment emprunts et investissements français en Russie ? ».
Cette étude donne très clairement bien des réponses. C'est pourquoi, au-delà de l'actualité immédiate qui, avec le lancement de la procédure d'indemnisation a relancé « la vieille affaire » des emprunts russes, le Comité pour l'histoire économique et financière de la France a voulu par cette réédition remettre à la disposition du public un ouvrage fondamental sur l'histoire de la France et de la Russie au début du siècle.
[...] L'ampleur des sommes prêtées, la large diffusion des « papiers russes » dans le public français, le rôle joué par la presse dans la formation d'une conscience collective française vis-à-vis de la Russie tsariste, puis bolchevique, le bouleversement social qui suivit la première guerre mondiale avec la disparition du « rentier », - personnage symbolique de la Belle Époque [...] - avaient abouti à la création d'un mythe fort et d'une réalité navrante : le petit bourgeois français qui avait prêté son or à la Russie, l'entrepreneur français qui avait investi en Russie, autant par intérêt raisonné que par réflexe patriotique, a été grugé, dépossédé, trompé par des dirigeants sans foi ni loi ; toute morale est ainsi bafouée [...].
» Mais de son côté, ajoute R. Girault, « l'historien doit raisonner sur les faits et se garder de porter des jugements de valeur sur l'attitude des .épargnants de la Belle Époque. L'histoire des emprunts russes appartient à l'histoire globale des relations internationales avec tout ce que celle-ci comporte d'implications politiques économiques et sociales pour les pays concernés. Il convient de répondre aux trois questions classiques : quand, pourquoi, comment emprunts et investissements français en Russie ? ».
Cette étude donne très clairement bien des réponses. C'est pourquoi, au-delà de l'actualité immédiate qui, avec le lancement de la procédure d'indemnisation a relancé « la vieille affaire » des emprunts russes, le Comité pour l'histoire économique et financière de la France a voulu par cette réédition remettre à la disposition du public un ouvrage fondamental sur l'histoire de la France et de la Russie au début du siècle.













