Éloge de la transmission. Le Maître et l'élève

Par : , Cécile Ladjali
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  • Nombre de pages142
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-38018-0
  • EAN9782226380180
  • Date de parution01/06/2016
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille358 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

« Cécile Ladjali : Quelle pourrait être, de nos jours, la fonction du professeur ? George Steiner : Un certain martyre. Sans aucun doute, il y a des difficultés, des souffrances, des collapses. En Angleterre, il y a une grande vague de suicides chez les enseignants : ce n'est pas une blague. Mais c'était déjà le cas du chahut à mon époque et dans le grand roman de Louis Guilloux, Le Sang noir, le chahut qui tue.
J'ai toujours dit à mes élèves : On ne négocie pas ses passions. Les choses que je vais essayer de vous présenter, je les aime plus que tout au monde. Je ne peux pas les justifier. [...] Si l'étudiant sent qu'on est un peu fou, qu'on est possédé par ce qu'on enseigne, c'est déjà le premier pas. Il ne va pas être d'accord, peut-être va-t-il se moquer, mais il écoutera. C'est ce moment miraculeux où le dialogue commence à s'établir avec une passion.
Il ne faut jamais essayer de se justifier. » Ce dialogue entre Cécile Ladjali et George Steiner est l'occasion d'un échange réconfortant sur l'indispensable recours aux classiques, la pratique d'une pédagogie de l'exigence, le bonheur d'enseigner et de recevoir.
« Cécile Ladjali : Quelle pourrait être, de nos jours, la fonction du professeur ? George Steiner : Un certain martyre. Sans aucun doute, il y a des difficultés, des souffrances, des collapses. En Angleterre, il y a une grande vague de suicides chez les enseignants : ce n'est pas une blague. Mais c'était déjà le cas du chahut à mon époque et dans le grand roman de Louis Guilloux, Le Sang noir, le chahut qui tue.
J'ai toujours dit à mes élèves : On ne négocie pas ses passions. Les choses que je vais essayer de vous présenter, je les aime plus que tout au monde. Je ne peux pas les justifier. [...] Si l'étudiant sent qu'on est un peu fou, qu'on est possédé par ce qu'on enseigne, c'est déjà le premier pas. Il ne va pas être d'accord, peut-être va-t-il se moquer, mais il écoutera. C'est ce moment miraculeux où le dialogue commence à s'établir avec une passion.
Il ne faut jamais essayer de se justifier. » Ce dialogue entre Cécile Ladjali et George Steiner est l'occasion d'un échange réconfortant sur l'indispensable recours aux classiques, la pratique d'une pédagogie de l'exigence, le bonheur d'enseigner et de recevoir.
Martin Heidegger
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