Eloge de la dette

Par : Nathalie Sarthou-Lajus

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  • Nombre de pages108
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-062099-0
  • EAN9782130620990
  • Date de parution07/03/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille102 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses Universitaires de France

Résumé

La crise des dettes appelle une réflexion philosophique au-delà de l'analyse économique et sociologique par ailleurs indispensable. Car la dette ne désigne pas simplement un fait économique (ce que je dois) ou social (une relation d'obligation) fondamental, à côté de l'échange et du don. Elle est indissociable de la question des origines. Se demander avec saint Augustin : « Qu'avons-nous que nous n'ayons point reçu ? », c'est reconnaître une expérience fondatrice de la dette qui fait de l'homme un héritier et du lien de filiation un paradigme de la condition de l'homme débiteur.
Si sous sa première forme, le capitalisme a participé à l'émancipation de l'individu et à la libération de toute forme de dette congénitale, il a ensuite contribué à forger des  débiteurs insolvables en vidant l'individu et le lien social de toute substance propre. L'utopie d'une société sans dette, en voulant faire table rase des origines, débouche sur la production d'individus désaffiliés sur lesquels pèsent à rebours des dettes impayables.
La crise des dettes appelle une réflexion philosophique au-delà de l'analyse économique et sociologique par ailleurs indispensable. Car la dette ne désigne pas simplement un fait économique (ce que je dois) ou social (une relation d'obligation) fondamental, à côté de l'échange et du don. Elle est indissociable de la question des origines. Se demander avec saint Augustin : « Qu'avons-nous que nous n'ayons point reçu ? », c'est reconnaître une expérience fondatrice de la dette qui fait de l'homme un héritier et du lien de filiation un paradigme de la condition de l'homme débiteur.
Si sous sa première forme, le capitalisme a participé à l'émancipation de l'individu et à la libération de toute forme de dette congénitale, il a ensuite contribué à forger des  débiteurs insolvables en vidant l'individu et le lien social de toute substance propre. L'utopie d'une société sans dette, en voulant faire table rase des origines, débouche sur la production d'individus désaffiliés sur lesquels pèsent à rebours des dettes impayables.
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