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  • Nombre de pages384
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-27983-5
  • EAN9782226279835
  • Date de parution03/10/2012
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille680 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Deux femmes se parlent. Deux Iraniennes. La première, née après la révolution de 1979, et qui n'a connu que le régime islamique, est une jeune comédienne au succès grandissant. La seconde, écrivain reconnu, a grandi dans l'Iran du Shah. Nous les suivons pas à pas dans leur vie quotidienne. La première raconte son enfance, sa découverte de l'amour, ses engagements politiques, ses démêlés avec la censure, son exil.
La seconde, installée à Paris depuis trente ans, se souvient de l'Iran de sa jeunesse où elle pouvait se promener sans foulard et en minijupe. Un roman à deux voix se construit, drôle, pathétique, violent, doux parfois. Les deux femmes confrontent leur passé et leur présent, se racontent et racontent la vie des femmes dans l'Iran d'aujourd'hui. Dans ce livre bouleversant qui ne ressemble à aucun autre, Nahal Tajadod retrouve les accents de vérité qui ont fait le succès de Passeport à l'iranienne.
Deux femmes se parlent. Deux Iraniennes. La première, née après la révolution de 1979, et qui n'a connu que le régime islamique, est une jeune comédienne au succès grandissant. La seconde, écrivain reconnu, a grandi dans l'Iran du Shah. Nous les suivons pas à pas dans leur vie quotidienne. La première raconte son enfance, sa découverte de l'amour, ses engagements politiques, ses démêlés avec la censure, son exil.
La seconde, installée à Paris depuis trente ans, se souvient de l'Iran de sa jeunesse où elle pouvait se promener sans foulard et en minijupe. Un roman à deux voix se construit, drôle, pathétique, violent, doux parfois. Les deux femmes confrontent leur passé et leur présent, se racontent et racontent la vie des femmes dans l'Iran d'aujourd'hui. Dans ce livre bouleversant qui ne ressemble à aucun autre, Nahal Tajadod retrouve les accents de vérité qui ont fait le succès de Passeport à l'iranienne.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Deux iraniennes exilées
Si vous souhaitez découvrir l’Iran, avant et après la révolution islamique de 1979, je vois conseille ce très beau roman qui allie romanesque, ironie, et histoire. C’est la rencontre de deux iraniennes. Nahal, l’auteur a quitté l’Iran en 1977 et vit depuis en France. Elle garde un bon souvenir de sa jeunesse iranienne dans une famille aisée, un lycée français, sous le règne du Shah. Pas de foulard, son port obligatoire pour les femmes avait été aboli. Sheyda est née en 1983, en pleine guerre Iran-Irak. Son père est un acteur et metteur en scène de théâtre, sa mère est peintre et de religion bahaïe. Le bahaïsme est une religion interdite mais tolérée si elle est très discrète. La république islamiste confisque les biens des bahaïs, oblige le port du foulard, interdit la musique, ignore la danse, contrôle tout ce qui se joue. La vie est difficile pour les artistes, les femmes. Sheyda préfère se raser la tête et se faire passer pour un garçon afin de simplifier son quotidien et éviter les brûlures à l’acide. Plus tard, son métier, actrice ne vaut RIEN. En faisant de Sheyda son personnage de roman, Nahal cherche l’"Iran qui lui a échappé". "Sheyda a vingt-huit ans. Elle est née six ans après mon départ de l’Iran et quatre ans après l’instauration de la République islamique. Elle est cet Iran que je ne connais pas et que je cherche à happer, à saisir, cet Iran qui attire et terrorise, qui danse et pleure, qui ment et prie, qui boit et jeûne, qui célèbre la fête du Feu et qui se flagelle pour l’imam Hosseyn." C’est cet Iran où le mensonge est appris au sein de la famille. L’enfant ne doit pas répéter à l’école qui est reçu à la maison, quels livres sont lus, que les parents dégustent un verre de vin, que le fils joue d’un instrument de musique. Lorsque Sheyda tourne un film à Hollywood, est photographié sans foulard sur le tapis rouge, touche le cou d’un acteur, elle est arrêtée. On lui retire son passeport et elle erre dans les différentes instances du ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale et vit sept mois d’interrogatoires. Si le corps des deux iraniennes est désormais en France, il semble évident que leur âme est est restée en Iran. On retrouve dans ce roman toute l’importance de la maison d’enfance. Nahal Tajadod a écrit un roman très riche. Derrière l’histoire de cette actrice inspiré de la vie de Golshifteh Farahani, l’auteur livre une vision de l’histoire mais aussi des éléments du quotidien ( port du foulard, mariage temporaire, âge du mariage, rôle de l’acteur, chaînes satellites, pendaisons aux grues), des aperçus de la littérature persane. Les registres sont aussi variés allant du tragique à l’ironie, de l’errance au concret. La fin du roman est particulièrement intense avec une vive émotion face à cet exil inévitable mais redouté.
Si vous souhaitez découvrir l’Iran, avant et après la révolution islamique de 1979, je vois conseille ce très beau roman qui allie romanesque, ironie, et histoire. C’est la rencontre de deux iraniennes. Nahal, l’auteur a quitté l’Iran en 1977 et vit depuis en France. Elle garde un bon souvenir de sa jeunesse iranienne dans une famille aisée, un lycée français, sous le règne du Shah. Pas de foulard, son port obligatoire pour les femmes avait été aboli. Sheyda est née en 1983, en pleine guerre Iran-Irak. Son père est un acteur et metteur en scène de théâtre, sa mère est peintre et de religion bahaïe. Le bahaïsme est une religion interdite mais tolérée si elle est très discrète. La république islamiste confisque les biens des bahaïs, oblige le port du foulard, interdit la musique, ignore la danse, contrôle tout ce qui se joue. La vie est difficile pour les artistes, les femmes. Sheyda préfère se raser la tête et se faire passer pour un garçon afin de simplifier son quotidien et éviter les brûlures à l’acide. Plus tard, son métier, actrice ne vaut RIEN. En faisant de Sheyda son personnage de roman, Nahal cherche l’"Iran qui lui a échappé". "Sheyda a vingt-huit ans. Elle est née six ans après mon départ de l’Iran et quatre ans après l’instauration de la République islamique. Elle est cet Iran que je ne connais pas et que je cherche à happer, à saisir, cet Iran qui attire et terrorise, qui danse et pleure, qui ment et prie, qui boit et jeûne, qui célèbre la fête du Feu et qui se flagelle pour l’imam Hosseyn." C’est cet Iran où le mensonge est appris au sein de la famille. L’enfant ne doit pas répéter à l’école qui est reçu à la maison, quels livres sont lus, que les parents dégustent un verre de vin, que le fils joue d’un instrument de musique. Lorsque Sheyda tourne un film à Hollywood, est photographié sans foulard sur le tapis rouge, touche le cou d’un acteur, elle est arrêtée. On lui retire son passeport et elle erre dans les différentes instances du ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale et vit sept mois d’interrogatoires. Si le corps des deux iraniennes est désormais en France, il semble évident que leur âme est est restée en Iran. On retrouve dans ce roman toute l’importance de la maison d’enfance. Nahal Tajadod a écrit un roman très riche. Derrière l’histoire de cette actrice inspiré de la vie de Golshifteh Farahani, l’auteur livre une vision de l’histoire mais aussi des éléments du quotidien ( port du foulard, mariage temporaire, âge du mariage, rôle de l’acteur, chaînes satellites, pendaisons aux grues), des aperçus de la littérature persane. Les registres sont aussi variés allant du tragique à l’ironie, de l’errance au concret. La fin du roman est particulièrement intense avec une vive émotion face à cet exil inévitable mais redouté.
  • Passionnant
  • Iran
Très instructif
J'ai énormément aimé la première moitié de ce roman, mais moins les pages qui suivent. L'auteure dénonce la France qui a permis à Saddam Hussein d'acheter des mirages qui servirent ensuite à bombarder l'Iran, le silence du monde entier lorsque le dictateur attaqua l'Iran et les Etats-Unis qui ne se sont jamais excusés pour la destruction du vol Iran Air 655 qui a tué des femmes et des enfants. Quand en Europe, on reçoit les représentants de l'Iran, c'est en catimini. Mais on le fait tout de même car les affaires sont les affaires. Dans l'Iran de la narratrice, on retrouve un univers qui nous est proche, des livres comme la série Lili et Max mettent en garde les enfants sur d'éventuels dangers. Mais dans les deux Iran, la loi permet de marier les filles dès neuf ans, puisque ce n'est qu'en 2004 que l'âge légal fut porté à quinze ans. On en frémit. En 1997, les femmes n'ont pas le droit d'assister aux matchs de foot et les hommes ne peuvent regarder des compétition de natation féminine. Seul le Conservatoire est un lieu d'exception dans lequel se mêlent garçons et filles. J'ai découvert aussi l'existence du mariage temporaire, qui permet aux hommes de prendre une épouse pour une durée variant de vingt-quatre heures à quatre-vingt-dix ans, laissant aux hommes la possibilité de répudier la femme quand bon lui semblait. Au cinéma, les hommes et les femmes ne peuvent se toucher et l'acte sexuel ne peut qu'être suggéré, par une paire de mules chevauchant une paire de charentaises par exemple. Lors de festivals à l'étranger, les actrices doivent user de stratagèmes pour éviter les contacts avec les équipes qui les accueillent et souhaitent leur serrer la main ou leur faire la bise. j'ai trouvé tout cela très instructif. Par contre, j'ai eu plus de mal à trouver de l'intérêt dans l'histoire d'amour que vit Sheyda. C'est tout de même un roman que je conseille fortement à celles qui veulent faire connaissance avec l'Iran, ce pays où Sheyda ne se sent vraiment libre que lorsqu'elle devient un garçon.
J'ai énormément aimé la première moitié de ce roman, mais moins les pages qui suivent. L'auteure dénonce la France qui a permis à Saddam Hussein d'acheter des mirages qui servirent ensuite à bombarder l'Iran, le silence du monde entier lorsque le dictateur attaqua l'Iran et les Etats-Unis qui ne se sont jamais excusés pour la destruction du vol Iran Air 655 qui a tué des femmes et des enfants. Quand en Europe, on reçoit les représentants de l'Iran, c'est en catimini. Mais on le fait tout de même car les affaires sont les affaires. Dans l'Iran de la narratrice, on retrouve un univers qui nous est proche, des livres comme la série Lili et Max mettent en garde les enfants sur d'éventuels dangers. Mais dans les deux Iran, la loi permet de marier les filles dès neuf ans, puisque ce n'est qu'en 2004 que l'âge légal fut porté à quinze ans. On en frémit. En 1997, les femmes n'ont pas le droit d'assister aux matchs de foot et les hommes ne peuvent regarder des compétition de natation féminine. Seul le Conservatoire est un lieu d'exception dans lequel se mêlent garçons et filles. J'ai découvert aussi l'existence du mariage temporaire, qui permet aux hommes de prendre une épouse pour une durée variant de vingt-quatre heures à quatre-vingt-dix ans, laissant aux hommes la possibilité de répudier la femme quand bon lui semblait. Au cinéma, les hommes et les femmes ne peuvent se toucher et l'acte sexuel ne peut qu'être suggéré, par une paire de mules chevauchant une paire de charentaises par exemple. Lors de festivals à l'étranger, les actrices doivent user de stratagèmes pour éviter les contacts avec les équipes qui les accueillent et souhaitent leur serrer la main ou leur faire la bise. j'ai trouvé tout cela très instructif. Par contre, j'ai eu plus de mal à trouver de l'intérêt dans l'histoire d'amour que vit Sheyda. C'est tout de même un roman que je conseille fortement à celles qui veulent faire connaissance avec l'Iran, ce pays où Sheyda ne se sent vraiment libre que lorsqu'elle devient un garçon.
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