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  • Nombre de pages224
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84304-631-5
  • EAN9782843046315
  • Date de parution02/05/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille307 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurZULMA
  • TraducteurFrançois-Michel Durazzo

Résumé

Dans le petit village d'Icamole, au nord du Mexique, Remigio découvre au fond d'un puits le corps d'une fillette inconnue. Ce qui pourrait rester un simple fait divers devient matière à un océan de fictions et d'imbrications romanesques : car c'est à la lumière des romans qu'il lit avec autant de fureur que de délectation que Lucio, le bibliothécaire du village, mène l'enquête. Laquelle le conduit sur les traces d'Herlinda, sa femme disparue, qu'aucune lecture n'aura pu lui restituer.
Un roman jubilatoire et virtuose, qui emporte magistralement le lecteur. Considéré comme l'un des romanciers mexicains les plus inventifs de sa génération, David Toscana est né en 1961 à Monterrey. Avec El último lector, comme dans ses autres romans, il nous offre, dans la droite ligne de Cervantès, une réflexion virtuose sur les enjeux de la fiction - entre réalisme et fantastique. Ses ouvres sont déjà traduites dans une dizaine de langues.
Dans le petit village d'Icamole, au nord du Mexique, Remigio découvre au fond d'un puits le corps d'une fillette inconnue. Ce qui pourrait rester un simple fait divers devient matière à un océan de fictions et d'imbrications romanesques : car c'est à la lumière des romans qu'il lit avec autant de fureur que de délectation que Lucio, le bibliothécaire du village, mène l'enquête. Laquelle le conduit sur les traces d'Herlinda, sa femme disparue, qu'aucune lecture n'aura pu lui restituer.
Un roman jubilatoire et virtuose, qui emporte magistralement le lecteur. Considéré comme l'un des romanciers mexicains les plus inventifs de sa génération, David Toscana est né en 1961 à Monterrey. Avec El último lector, comme dans ses autres romans, il nous offre, dans la droite ligne de Cervantès, une réflexion virtuose sur les enjeux de la fiction - entre réalisme et fantastique. Ses ouvres sont déjà traduites dans une dizaine de langues.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
El ultimo lector
Sur fond de drôle d'intrigue policière (l'innocent qui se rend suspect d'un meurtre qu'il n'a pas commis), David Toscana nous peint le portrait d'un petit village du Mexique. Une sécheresse frappe, enflamme les corps, assèche les consciences, tiraille les âmes. Mais en rien ne corrompt l'impérissable plaisir de lecture de Lucio, bibliothécaire de son état. Un roman plein d'imagination et de verve, inventif et créatif comme les jeux d'un enfant qui se perd dans ses rêves et ses fantaisies. Dur parfois, réjouissant souvent, un roman doux-amer à déguster la tête la première. Tout se mêle, des livres à la réalité, des héros fictifs aux personnages concrets, des situations réelles à celles imaginaires. Un hommage jubilatoire à la littérature qui – sait-on jamais ? – pourrait bien posséder la réponse à nos plus grands questionnements. On embarque avec délice dans cet univers singulier de ce bel auteur mexicain !
Sur fond de drôle d'intrigue policière (l'innocent qui se rend suspect d'un meurtre qu'il n'a pas commis), David Toscana nous peint le portrait d'un petit village du Mexique. Une sécheresse frappe, enflamme les corps, assèche les consciences, tiraille les âmes. Mais en rien ne corrompt l'impérissable plaisir de lecture de Lucio, bibliothécaire de son état. Un roman plein d'imagination et de verve, inventif et créatif comme les jeux d'un enfant qui se perd dans ses rêves et ses fantaisies. Dur parfois, réjouissant souvent, un roman doux-amer à déguster la tête la première. Tout se mêle, des livres à la réalité, des héros fictifs aux personnages concrets, des situations réelles à celles imaginaires. Un hommage jubilatoire à la littérature qui – sait-on jamais ? – pourrait bien posséder la réponse à nos plus grands questionnements. On embarque avec délice dans cet univers singulier de ce bel auteur mexicain !
Livre, crime et suspense
A la frontière entre le roman noir et le polar, El ultimo lector nous embarque au Mexique dans un village rongé par la sécheresse. Une fillette est retrouvée noyée dans un puits. Aussitôt, un bibliothécaire mène l'enquête et va se retrouver emporté dans une aventure rocambolesque! Haletant...
A la frontière entre le roman noir et le polar, El ultimo lector nous embarque au Mexique dans un village rongé par la sécheresse. Une fillette est retrouvée noyée dans un puits. Aussitôt, un bibliothécaire mène l'enquête et va se retrouver emporté dans une aventure rocambolesque! Haletant...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 6 notes dont 4 avis lecteurs
Original
Perdu dans le désert mexicain, le petit village d'Icamole subit une sécheresse sans précédent. Les habitants sont tributaires des allers-retours quotidiens que Melquisedec effectue vers Villa de Garcia, la ville voisine, pour y chercher l'eau dans de grands bidons. Seul Remigio conserve encore secrètement quelques centimètres d'eau au fond de son puits. Grâce au précieux liquide, il peut sortir le visage frais et propre quand tous sont poussiéreux, et aussi arroser son avocatier aux fruits si doux. Pourtant, un événement tragique va le faire renoncer à son privilège de manière précipitée le jour où il trouve le cadavre d'une fillette dans son puits. Ne sachant que faire du corps, il va voir son père Lucio, le bibliothécaire du village. L'homme vit seul au milieu des livres, ceux qu'il aime et qui méritent de garnir ses étagères, et ceux qui, jugés indignes, vont en ''enfer'', condamnés à être rongés par les cafards. C'est dans les livres que Lucio trouve une explication à toutes les situations de la vie et pour lui la petite morte ne peut qu'être Babette, l'héroïne de La mort de Babette, un de ses livres français préférés... Roman foisonnant dans la ligne directe du réalisme magique des lettres d'Amérique latine, El ultimo lector est une immersion dans la folie douce d'un village mexicain. Si le départ a des allures de polar avec la découverte d'un corps et donc d'un meurtre, la suite prend une toute autre direction. Qui a tué et pourquoi deviennent des questions secondaires devant les actes et les mots de Lucio et son fils qui ne prennent pas toujours les décisions les plus raisonnables mais se laissent portés par la littérature. Pour le bibliothécaire privé de salaire depuis que le gouvernement a décidé de fermer son officine, faute de lecteurs à Icamole, la vie se trouve au cœur des pages écrites par les auteurs, les vrais, de préférence français ou russes, qui seuls savent comment décrire les évènements passés, présents et futurs. Dans ce village où eu lieu une grande bataille dont l'histoire a été revue et corrigée au fils du temps, la fiction et la réalité s'entremêlent au point qu'il est difficile de les différencier. Le lecteur peut s'y perdre lui aussi, d'autant que David TOSCANA aime à le perdre en gommant la ponctuation propre aux dialogues et en passant allègrement de son récit à la citation d'un extrait de l'oeuvre que lit Lucio. Mais on aime être déboussolé et promené dans ce monde romanesque où tout est littérature. S'échapper du réel est bien le désir du lecteur et cela prend ici tout son sens. La vie est littérature, l'Histoire est littérature, le monde est littérature, l'imaginaire prend le dessus sur la littérature et c'est tout simplement magique. Lucio, le dernier lecteur, et sa conception personnelle de ce qui fait un bon livre saura transmettre son amour des livres à son fils qui jusque là s'en désintéressait totalement. Gageons qu'il saura aussi guider ses lecteurs dans le labyrinthe fantasque de son créateur. Une mise en abîme originale aux qualités indéniables, un roman à découvrir.
Perdu dans le désert mexicain, le petit village d'Icamole subit une sécheresse sans précédent. Les habitants sont tributaires des allers-retours quotidiens que Melquisedec effectue vers Villa de Garcia, la ville voisine, pour y chercher l'eau dans de grands bidons. Seul Remigio conserve encore secrètement quelques centimètres d'eau au fond de son puits. Grâce au précieux liquide, il peut sortir le visage frais et propre quand tous sont poussiéreux, et aussi arroser son avocatier aux fruits si doux. Pourtant, un événement tragique va le faire renoncer à son privilège de manière précipitée le jour où il trouve le cadavre d'une fillette dans son puits. Ne sachant que faire du corps, il va voir son père Lucio, le bibliothécaire du village. L'homme vit seul au milieu des livres, ceux qu'il aime et qui méritent de garnir ses étagères, et ceux qui, jugés indignes, vont en ''enfer'', condamnés à être rongés par les cafards. C'est dans les livres que Lucio trouve une explication à toutes les situations de la vie et pour lui la petite morte ne peut qu'être Babette, l'héroïne de La mort de Babette, un de ses livres français préférés... Roman foisonnant dans la ligne directe du réalisme magique des lettres d'Amérique latine, El ultimo lector est une immersion dans la folie douce d'un village mexicain. Si le départ a des allures de polar avec la découverte d'un corps et donc d'un meurtre, la suite prend une toute autre direction. Qui a tué et pourquoi deviennent des questions secondaires devant les actes et les mots de Lucio et son fils qui ne prennent pas toujours les décisions les plus raisonnables mais se laissent portés par la littérature. Pour le bibliothécaire privé de salaire depuis que le gouvernement a décidé de fermer son officine, faute de lecteurs à Icamole, la vie se trouve au cœur des pages écrites par les auteurs, les vrais, de préférence français ou russes, qui seuls savent comment décrire les évènements passés, présents et futurs. Dans ce village où eu lieu une grande bataille dont l'histoire a été revue et corrigée au fils du temps, la fiction et la réalité s'entremêlent au point qu'il est difficile de les différencier. Le lecteur peut s'y perdre lui aussi, d'autant que David TOSCANA aime à le perdre en gommant la ponctuation propre aux dialogues et en passant allègrement de son récit à la citation d'un extrait de l'oeuvre que lit Lucio. Mais on aime être déboussolé et promené dans ce monde romanesque où tout est littérature. S'échapper du réel est bien le désir du lecteur et cela prend ici tout son sens. La vie est littérature, l'Histoire est littérature, le monde est littérature, l'imaginaire prend le dessus sur la littérature et c'est tout simplement magique. Lucio, le dernier lecteur, et sa conception personnelle de ce qui fait un bon livre saura transmettre son amour des livres à son fils qui jusque là s'en désintéressait totalement. Gageons qu'il saura aussi guider ses lecteurs dans le labyrinthe fantasque de son créateur. Une mise en abîme originale aux qualités indéniables, un roman à découvrir.
Pas mon style
Mexique. Icamole. Un petit village à terre aride où la pluie se fait attendre. Lucio, le père, bibliothécaire sans lecteurs. Les livres s’entassent sur les étagères s’ils n’ont pas été frappés de la censure de Lucio. Les livres malchanceux sont balancés dans une pièce fermée où règnent en maitres les cafards qui se repaissent de toutes ses pages à jamais lues au village d’Icamole. Remigio, le fils, sans activité bien établie, qui habite une maison avec un puits et un avocatier. Melquisedec, vieil homme, qui grâce à ses mules et sa charrette, ramène de l’eau à Icamole chaque jour depuis Villa de García. Herlinda, la femme défunte de Lucio et mère de Remigio, qui a sa chaise dans la chapelle. « Remigio tire d’un coup sec sur la corde qui retient le seau, puis le relâche. Le son se répète, un choc. Sa déconvenue eût été la même si du fond du puits avait jailli la mélodie d’une harpe ou le chant d’une sirène, le seul son émis par le seau devait être un clapotis. » Le son du choc est celui du seau sur le corps d’une fillette. Qui est-elle ? Qui l’a mise ici même ? Pourquoi ? Autant de questions que se pose Remigio qui va trouver son père. Lucio ne sait pas mais qui par ses lectures donnera son interprétation. Le lecteur se retrouve plonger dans un roman où plusieurs romans se télescopent. On ne sait plus dans quelle histoire les mots nous promènent : est-ce celle de Lucio et Remigio ? Est-ce celle de Porfirio Díaz ? De Pancho Villa ? Est-ce celle de Babette ? Je n’ai pas eu grand plaisir de lecture par les imbrications de toutes ces fictions qui parfois obligent de reprendre la lecture pour ne pas perdre le fil.
Mexique. Icamole. Un petit village à terre aride où la pluie se fait attendre. Lucio, le père, bibliothécaire sans lecteurs. Les livres s’entassent sur les étagères s’ils n’ont pas été frappés de la censure de Lucio. Les livres malchanceux sont balancés dans une pièce fermée où règnent en maitres les cafards qui se repaissent de toutes ses pages à jamais lues au village d’Icamole. Remigio, le fils, sans activité bien établie, qui habite une maison avec un puits et un avocatier. Melquisedec, vieil homme, qui grâce à ses mules et sa charrette, ramène de l’eau à Icamole chaque jour depuis Villa de García. Herlinda, la femme défunte de Lucio et mère de Remigio, qui a sa chaise dans la chapelle. « Remigio tire d’un coup sec sur la corde qui retient le seau, puis le relâche. Le son se répète, un choc. Sa déconvenue eût été la même si du fond du puits avait jailli la mélodie d’une harpe ou le chant d’une sirène, le seul son émis par le seau devait être un clapotis. » Le son du choc est celui du seau sur le corps d’une fillette. Qui est-elle ? Qui l’a mise ici même ? Pourquoi ? Autant de questions que se pose Remigio qui va trouver son père. Lucio ne sait pas mais qui par ses lectures donnera son interprétation. Le lecteur se retrouve plonger dans un roman où plusieurs romans se télescopent. On ne sait plus dans quelle histoire les mots nous promènent : est-ce celle de Lucio et Remigio ? Est-ce celle de Porfirio Díaz ? De Pancho Villa ? Est-ce celle de Babette ? Je n’ai pas eu grand plaisir de lecture par les imbrications de toutes ces fictions qui parfois obligent de reprendre la lecture pour ne pas perdre le fil.
Un roman proprement étonnant...
Pour une première lecture de la collection poche de Zulma, c'est une réussite, avec ce texte qui incarne la poésie de la fiction. El ultimo lector c'est un village mexicain asséché, une fillette retrouvée dans un puits, une sieste avec des avocats (les fruits!) un bibliothécaire au chômage, qui officie tel un Saint-Pierre de la littérature, condamnant à l'enfer -un enfer tout personnel où les cafards dévorent le papier - les livres jugés. Ne restent que quelques survivants, ouvrages préférés, avec lesquels Lucio, le bibliothécaire, va reraconter la vie et l'histoire de cette fillette... Un peu de malice de la part de l'auteur, sur sa réflexion sur l'écriture et sur le pouvoir quasi tout-puissant du lecteur, qui anime à chaque page ces personnages qui courent sur le papier. On ne peut alors que se poser la question : et nous, lecteurs, qui nous anime ?
Pour une première lecture de la collection poche de Zulma, c'est une réussite, avec ce texte qui incarne la poésie de la fiction. El ultimo lector c'est un village mexicain asséché, une fillette retrouvée dans un puits, une sieste avec des avocats (les fruits!) un bibliothécaire au chômage, qui officie tel un Saint-Pierre de la littérature, condamnant à l'enfer -un enfer tout personnel où les cafards dévorent le papier - les livres jugés. Ne restent que quelques survivants, ouvrages préférés, avec lesquels Lucio, le bibliothécaire, va reraconter la vie et l'histoire de cette fillette... Un peu de malice de la part de l'auteur, sur sa réflexion sur l'écriture et sur le pouvoir quasi tout-puissant du lecteur, qui anime à chaque page ces personnages qui courent sur le papier. On ne peut alors que se poser la question : et nous, lecteurs, qui nous anime ?
  • Mexique
  • ecriture
  • Attendrissant
  • Merveilleux
  • Babette
  • fiction
  • Icamole
  • Lucio
  • Remigio
  • Herlinda
  • vie en lecture
  • sécheresse
El ultimo lector
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