Églises, chapelles, maisons religieuses de Nancy à l'aube de la Révolution : art et spiritualité. Nomenclature

Par : Collectif, Pierre Simonin, René Taveneaux, Jean-Marie Bonnet

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  • Nombre de pages128
  • FormatePub
  • ISBN2-307-14006-9
  • EAN9782307140061
  • Date de parution01/01/2000
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Mess...

Résumé

« Nancy demeure, certes, une fort belle cité, d'une structure harmonieuse et riche d'édifices prestigieux. On ne peut cependant se dissimuler qu'elle a été gravement éprouvée, à la fois dans son patrimoine, et dans ce qu'il est convenu d'appeler son « identité », c'est-à-dire son âme collective : celle-ci était faite de souvenirs, glorieux ou dramatiques, façonnés, orchestrés, idéalisés parfois par ces foyers de pensée, d'art et de spiritualité que furent les établissements monastiques.
Les monuments disparus n'ont pas, comme on l'imagine volontiers, été victimes de la vague de déchristianisation, ni du « vandalisme révolutionnaire ». C'est par un simple décret du 13 février 1790, et malgré l'opposition de deux députés lorrains, l'évêque de Nancy La Fare et l'abbé Grégoire, que la Constituante décida la suppression des ordres religieux dans le royaume, et la vente de leurs biens.
Cette mesure administrative, sacrifiant d'un trait de plume à la fois une part essentielle des richesses artistiques de la France, de son capital moral, et de son infrastructure intellectuelle, fut prise dans l'indifférence générale, et dans ce climat de facilité euphorique de la Révolution à ses débuts. L'apathie eut d'ailleurs longue vie : quelques-uns des édifices condamnés - ou livrés à l'encan - survécurent plusieurs décennies, et ne furent voués à la destruction que beaucoup plus tard, sous les rois « très chrétiens », Louis XVIII ou Charles X, sous la Monarchie de juillet, voire sous le Second Empire.
Ce sont, au total, vingt-quatre églises qui furent rayées du paysage de Nancy, dont la population - à la veille de la Révolution - dépassait à peine trente mille habitants. De tels antécédents, si lourds de conséquences dramatiques, nous rappellent qu'aucun patrimoine - artistique, spirituel ou scientifique - celui de la nation, comme celui de la cité, n'est jamais à l'abri d'une entreprise d'altération ou d'anéantissement.
Il exige - des instances qualifiées, et même de tout citoyen - une vigilance constante : la leçon demeure valable en tout temps et pour toute génération, sans en excepter la nôtre. » René Taveneaux
« Nancy demeure, certes, une fort belle cité, d'une structure harmonieuse et riche d'édifices prestigieux. On ne peut cependant se dissimuler qu'elle a été gravement éprouvée, à la fois dans son patrimoine, et dans ce qu'il est convenu d'appeler son « identité », c'est-à-dire son âme collective : celle-ci était faite de souvenirs, glorieux ou dramatiques, façonnés, orchestrés, idéalisés parfois par ces foyers de pensée, d'art et de spiritualité que furent les établissements monastiques.
Les monuments disparus n'ont pas, comme on l'imagine volontiers, été victimes de la vague de déchristianisation, ni du « vandalisme révolutionnaire ». C'est par un simple décret du 13 février 1790, et malgré l'opposition de deux députés lorrains, l'évêque de Nancy La Fare et l'abbé Grégoire, que la Constituante décida la suppression des ordres religieux dans le royaume, et la vente de leurs biens.
Cette mesure administrative, sacrifiant d'un trait de plume à la fois une part essentielle des richesses artistiques de la France, de son capital moral, et de son infrastructure intellectuelle, fut prise dans l'indifférence générale, et dans ce climat de facilité euphorique de la Révolution à ses débuts. L'apathie eut d'ailleurs longue vie : quelques-uns des édifices condamnés - ou livrés à l'encan - survécurent plusieurs décennies, et ne furent voués à la destruction que beaucoup plus tard, sous les rois « très chrétiens », Louis XVIII ou Charles X, sous la Monarchie de juillet, voire sous le Second Empire.
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