Education populaire : le tournant des années 70

Par : Geneviève Poujol, Collectif
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  • Nombre de pages246
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-14399-7
  • EAN9782296143999
  • Date de parution01/01/2001
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Mai 68 fut un moment d'effervescence pour les associations d'éducation populaire. Rien ne sera plus comme avant, en particulier dans les rapports entre les associations. Quant à leurs relations avec l'Etat, elles ne paraissent guère évoluer. Pourtant les politiques publiques, nationales et locales vont prendre leur distance vis-à-vis d'un projet inspiré de l'éducation populaire. Au tournant des années soixante-dix, le socio-culturel détrône pour un temps l'éducation populaire. Au même moment, les politiques locales s'affirment.
Sous la bannière de l'animation globale, des municipalités se confrontent aux associations en matière de loisirs. Le modèle unique d'équipement pour les jeunes est progressivement abandonné, et les pouvoirs publics locaux et nationaux diversifient leurs interlocuteurs. Les MJC perdent de leur prestige, les associations rurales se trouvent plutôt consolidées. Favorisée par la loi de 1971, la professionnalisation des animateurs est en marche.
Elle s'accompagne de diplômes que l'Etat ne tarde pas à mettre en œuvre. Cette professionnalisation consacre l'institutionnalisation des associations d'éducation populaire. C'est sans doute le fait le plus marquant de ces années.
Mai 68 fut un moment d'effervescence pour les associations d'éducation populaire. Rien ne sera plus comme avant, en particulier dans les rapports entre les associations. Quant à leurs relations avec l'Etat, elles ne paraissent guère évoluer. Pourtant les politiques publiques, nationales et locales vont prendre leur distance vis-à-vis d'un projet inspiré de l'éducation populaire. Au tournant des années soixante-dix, le socio-culturel détrône pour un temps l'éducation populaire. Au même moment, les politiques locales s'affirment.
Sous la bannière de l'animation globale, des municipalités se confrontent aux associations en matière de loisirs. Le modèle unique d'équipement pour les jeunes est progressivement abandonné, et les pouvoirs publics locaux et nationaux diversifient leurs interlocuteurs. Les MJC perdent de leur prestige, les associations rurales se trouvent plutôt consolidées. Favorisée par la loi de 1971, la professionnalisation des animateurs est en marche.
Elle s'accompagne de diplômes que l'Etat ne tarde pas à mettre en œuvre. Cette professionnalisation consacre l'institutionnalisation des associations d'éducation populaire. C'est sans doute le fait le plus marquant de ces années.