Education Et Cultures Dans L'Occident Chretien. Du Debut Du Douzieme Au Milieu Du Quinzieme Siecle

Par : Laurence Moulinier, Bruno Laurioux

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  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN2-402-11250-6
  • EAN9782402112505
  • Date de parution31/12/1997
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille563 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Mess...

Résumé

Entre la « Renaissance » du douzième siècle et l'éclosion au quinzième de l'humanisme et les prémices de la Renaissance, la culture savante de l'Occident chrétien connaît un profond renouvellement. La redécouverte d'Aristote et les apports de la science arabe, grâce à des traductions en latin, amènent un reclassement des savoirs, où se distinguent notamment la dialectique et la médecine, même si la théologie reste la discipline reine.
Les besoins d'un État moderne en gestation et ceux de l'administration de l'Église donnent un lustre sans précédent au droit, ressourcé aux compilations de Justinien. De cette culture savante, les vecteurs aussi sont nouveaux : les écoles urbaines se sont muées, à partir du treizième siècle, en universités, qui pratiquent un enseignement avant tout oral, fondé sur le commentaire des autorités, tout en laissant une large place au livre, dont la production se normalise et s'accélère.
Les langues vernaculaires, par le biais de traductions et de productions toujours plus nombreuses, accèdent au statut de langues de savoir. Mais l'éducation passe aussi par d'autres canaux : les petites écoles contribuent à une alphabétisation limitée de la société médiévale et les mères jouent le même rôle dans la sphère familiale. Les artisans transmettent aux apprentis les gestes de leur profession et, dans les cours, princières ou seigneuriales, les jeunes gens sont initiés aux bonnes manières et aux vertus chevaleresques.
Enfin, l'Église, animée d'un réel souci pastoral, cherche à imprégner les fidèles, notamment grâce à la prédication, des croyances fondamentales et des règles morales, ce qui oblige les prêcheurs à tenir compte de la culture des auditoires variés auxquels ils s'adressent. Ainsi se transmettent des cultures, c'est-à-dire des manières de concevoir le monde, des façons de penser, de croire et de faire.
Attentif aux niveaux et aux acteurs ou médiateurs culturels, aussi bien qu'à leur production, ce livre met l'accent sur les grandes évolutions qui ont caractérisé les cultures médiévales, tout en présentant les individus et les lieux qui jouèrent un rôle clef dans leur transmission.
Entre la « Renaissance » du douzième siècle et l'éclosion au quinzième de l'humanisme et les prémices de la Renaissance, la culture savante de l'Occident chrétien connaît un profond renouvellement. La redécouverte d'Aristote et les apports de la science arabe, grâce à des traductions en latin, amènent un reclassement des savoirs, où se distinguent notamment la dialectique et la médecine, même si la théologie reste la discipline reine.
Les besoins d'un État moderne en gestation et ceux de l'administration de l'Église donnent un lustre sans précédent au droit, ressourcé aux compilations de Justinien. De cette culture savante, les vecteurs aussi sont nouveaux : les écoles urbaines se sont muées, à partir du treizième siècle, en universités, qui pratiquent un enseignement avant tout oral, fondé sur le commentaire des autorités, tout en laissant une large place au livre, dont la production se normalise et s'accélère.
Les langues vernaculaires, par le biais de traductions et de productions toujours plus nombreuses, accèdent au statut de langues de savoir. Mais l'éducation passe aussi par d'autres canaux : les petites écoles contribuent à une alphabétisation limitée de la société médiévale et les mères jouent le même rôle dans la sphère familiale. Les artisans transmettent aux apprentis les gestes de leur profession et, dans les cours, princières ou seigneuriales, les jeunes gens sont initiés aux bonnes manières et aux vertus chevaleresques.
Enfin, l'Église, animée d'un réel souci pastoral, cherche à imprégner les fidèles, notamment grâce à la prédication, des croyances fondamentales et des règles morales, ce qui oblige les prêcheurs à tenir compte de la culture des auditoires variés auxquels ils s'adressent. Ainsi se transmettent des cultures, c'est-à-dire des manières de concevoir le monde, des façons de penser, de croire et de faire.
Attentif aux niveaux et aux acteurs ou médiateurs culturels, aussi bien qu'à leur production, ce livre met l'accent sur les grandes évolutions qui ont caractérisé les cultures médiévales, tout en présentant les individus et les lieux qui jouèrent un rôle clef dans leur transmission.