Ecriture négativiste et réversibilité dans "Les Diaboliques" et "Une histoire sans nom" de Jules Barbey d'Aurevilly

Par : Gabriel Seigner
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  • Nombre de pages366
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-14-026662-1
  • EAN9782140266621
  • Date de parution07/09/2022
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La religiosité littéraire de Jules Barbey d'Aurevilly est atypique et fait naître un paradoxe esthétique : comment un auteur catholique se voulant moraliste peut-il développer une écriture de tous les excès sataniques ? C'est ce paradoxe apparent qu'il s'agit de dépasser. Le propos de ce livre considère comme centrale cette religiosité et fait sien le constat des principaux critiques aurevilliens : la religiosité de Barbey n'est pas comprise et n'est pas considérée à sa juste place là où elle constitue pourtant l'enjeu fondamental de l'oeuvre.
Gabriel Seigner s'emploie donc à adopter une lecture théologique de Les Diaboliques et Une histoire sans nom pour scruter l'influence d'un concept théologal qui détermine leur écriture : la réversibilité, telle que théorisée par Joseph de Maistre, maître à penser de Barbey, et ainsi dépasser le faux-paradoxe aurevillien. Véritable « mécanique spirituelle » selon Baudelaire, la réversibilité est aussi une mécanique textuelle.
Elle confère à l'écriture aurevillienne une dimension mystique et fait d'elle un principe négativiste - le terme « négativisme » recouvrant en effet un double sens : principe d'écriture permutable et visée apophatique de cette écriture. La notion de réversibilité semble être ainsi la clef de compréhension de l'oeuvre aurevillienne.
La religiosité littéraire de Jules Barbey d'Aurevilly est atypique et fait naître un paradoxe esthétique : comment un auteur catholique se voulant moraliste peut-il développer une écriture de tous les excès sataniques ? C'est ce paradoxe apparent qu'il s'agit de dépasser. Le propos de ce livre considère comme centrale cette religiosité et fait sien le constat des principaux critiques aurevilliens : la religiosité de Barbey n'est pas comprise et n'est pas considérée à sa juste place là où elle constitue pourtant l'enjeu fondamental de l'oeuvre.
Gabriel Seigner s'emploie donc à adopter une lecture théologique de Les Diaboliques et Une histoire sans nom pour scruter l'influence d'un concept théologal qui détermine leur écriture : la réversibilité, telle que théorisée par Joseph de Maistre, maître à penser de Barbey, et ainsi dépasser le faux-paradoxe aurevillien. Véritable « mécanique spirituelle » selon Baudelaire, la réversibilité est aussi une mécanique textuelle.
Elle confère à l'écriture aurevillienne une dimension mystique et fait d'elle un principe négativiste - le terme « négativisme » recouvrant en effet un double sens : principe d'écriture permutable et visée apophatique de cette écriture. La notion de réversibilité semble être ainsi la clef de compréhension de l'oeuvre aurevillienne.