Economiquement incorrect
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- Nombre de pages182
- FormatePub
- ISBN2-246-79754-3
- EAN9782246797548
- Date de parution02/11/2005
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille298 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurGrasset
Résumé
Le nombre de travailleurs qui participent à la compétition mondiale a doublé en quelques années, passant de un milliard et demi à trois milliards avec l'arrivée de la Chine, de l'Inde, du Brésil. En 2050, l'économie française ne représentera plus qu'un quatorzième de celle de la Chine, contre une égalité aujourd'hui. L'Allemagne vieillie ne pèsera guère plus lourd. L'Europe reléguée risque de n'avoir plus qu'une place mineure dans le grand concert.
L'hyperpuissance américaine, assise sur une suprématie dans les sciences et les technologies, continuera. Le nouveau capitalisme né de la mondialisation a des lignes de force géopolitiques maintenant nettes. Elles se sont dessinées sous nos yeux. Aujourd'hui tout s'accélère. Cette grande transformation est redoutée par les Français. Ils en voient les conséquences négatives : les délocalisations, la pression sur les salaires, la remise en cause de leur modèle social.
D'où un désir de « protection » qu'ils expriment à chaque élection. Les dirigeants politiques, de gauche comme de droite, ont promis d'y répondre en se faisant élire sur la ligne défensive du ni-ni, « ni-libéralisme ni-socialisme », tracée par François Mitterrand et reprise par Jacques Chirac. Cette politique de « résistance » à la mondialisation est très majoritaire en France. Ce livre veut montrer qu'elle est en échec.
La France croyant « résister » ne s'est pas adaptée. Son immobilisme l'a pénalisée. Sa croissance est affaiblie, sa compétitivité émoussée, le chômage perdure depuis vingt-cinq ans, les impôts très élevés n'ont empêché aucune des nouvelles précarités. Le pays est socialement, économiquement, politiquement KO. De la Suède à la Grande-Bretagne, d'autres pays ont choisi une autre voie, celle de l'adaptation.
Ils ont mieux réussi. Le nouveau monde a une immense qualité : il permet à des milliards d'êtres humains de sortir de la pauvreté et de commencer à avoir leur mot à dire. Mais il est rude. A l'échelle mondiale, le combat du XXIièm siècle sera d'inventer une démocratisation qui soit à la hauteur des marchés globalisés. A l'échelle des Etats-nations, le devoir politique est d'arrêter de faire croire qu'on peut fuir ce nouveau monde qui vient.
La politique doit retrouver au contraire un rôle offensif essentiel : préparer les emplois de demain, rebâtir l'éducation, replacer l'Etat-providence sur les nouvelles inégalités. Ce livre au ton vif s'en prend à toutes les illusions de la pensée française « économiquement correcte » qui ne voit dans la mondialisation que des dangers et qui fait vertu d'y « résister ». Il révoque les préjugés sur « l'ultra-libéralisme » de Tony Blair et « les renoncements » du président brésilien Lula.
Il dénonce les débats caricaturaux, dit les excès mais aussi les mérites au libéralisme.
L'hyperpuissance américaine, assise sur une suprématie dans les sciences et les technologies, continuera. Le nouveau capitalisme né de la mondialisation a des lignes de force géopolitiques maintenant nettes. Elles se sont dessinées sous nos yeux. Aujourd'hui tout s'accélère. Cette grande transformation est redoutée par les Français. Ils en voient les conséquences négatives : les délocalisations, la pression sur les salaires, la remise en cause de leur modèle social.
D'où un désir de « protection » qu'ils expriment à chaque élection. Les dirigeants politiques, de gauche comme de droite, ont promis d'y répondre en se faisant élire sur la ligne défensive du ni-ni, « ni-libéralisme ni-socialisme », tracée par François Mitterrand et reprise par Jacques Chirac. Cette politique de « résistance » à la mondialisation est très majoritaire en France. Ce livre veut montrer qu'elle est en échec.
La France croyant « résister » ne s'est pas adaptée. Son immobilisme l'a pénalisée. Sa croissance est affaiblie, sa compétitivité émoussée, le chômage perdure depuis vingt-cinq ans, les impôts très élevés n'ont empêché aucune des nouvelles précarités. Le pays est socialement, économiquement, politiquement KO. De la Suède à la Grande-Bretagne, d'autres pays ont choisi une autre voie, celle de l'adaptation.
Ils ont mieux réussi. Le nouveau monde a une immense qualité : il permet à des milliards d'êtres humains de sortir de la pauvreté et de commencer à avoir leur mot à dire. Mais il est rude. A l'échelle mondiale, le combat du XXIièm siècle sera d'inventer une démocratisation qui soit à la hauteur des marchés globalisés. A l'échelle des Etats-nations, le devoir politique est d'arrêter de faire croire qu'on peut fuir ce nouveau monde qui vient.
La politique doit retrouver au contraire un rôle offensif essentiel : préparer les emplois de demain, rebâtir l'éducation, replacer l'Etat-providence sur les nouvelles inégalités. Ce livre au ton vif s'en prend à toutes les illusions de la pensée française « économiquement correcte » qui ne voit dans la mondialisation que des dangers et qui fait vertu d'y « résister ». Il révoque les préjugés sur « l'ultra-libéralisme » de Tony Blair et « les renoncements » du président brésilien Lula.
Il dénonce les débats caricaturaux, dit les excès mais aussi les mérites au libéralisme.
Le nombre de travailleurs qui participent à la compétition mondiale a doublé en quelques années, passant de un milliard et demi à trois milliards avec l'arrivée de la Chine, de l'Inde, du Brésil. En 2050, l'économie française ne représentera plus qu'un quatorzième de celle de la Chine, contre une égalité aujourd'hui. L'Allemagne vieillie ne pèsera guère plus lourd. L'Europe reléguée risque de n'avoir plus qu'une place mineure dans le grand concert.
L'hyperpuissance américaine, assise sur une suprématie dans les sciences et les technologies, continuera. Le nouveau capitalisme né de la mondialisation a des lignes de force géopolitiques maintenant nettes. Elles se sont dessinées sous nos yeux. Aujourd'hui tout s'accélère. Cette grande transformation est redoutée par les Français. Ils en voient les conséquences négatives : les délocalisations, la pression sur les salaires, la remise en cause de leur modèle social.
D'où un désir de « protection » qu'ils expriment à chaque élection. Les dirigeants politiques, de gauche comme de droite, ont promis d'y répondre en se faisant élire sur la ligne défensive du ni-ni, « ni-libéralisme ni-socialisme », tracée par François Mitterrand et reprise par Jacques Chirac. Cette politique de « résistance » à la mondialisation est très majoritaire en France. Ce livre veut montrer qu'elle est en échec.
La France croyant « résister » ne s'est pas adaptée. Son immobilisme l'a pénalisée. Sa croissance est affaiblie, sa compétitivité émoussée, le chômage perdure depuis vingt-cinq ans, les impôts très élevés n'ont empêché aucune des nouvelles précarités. Le pays est socialement, économiquement, politiquement KO. De la Suède à la Grande-Bretagne, d'autres pays ont choisi une autre voie, celle de l'adaptation.
Ils ont mieux réussi. Le nouveau monde a une immense qualité : il permet à des milliards d'êtres humains de sortir de la pauvreté et de commencer à avoir leur mot à dire. Mais il est rude. A l'échelle mondiale, le combat du XXIièm siècle sera d'inventer une démocratisation qui soit à la hauteur des marchés globalisés. A l'échelle des Etats-nations, le devoir politique est d'arrêter de faire croire qu'on peut fuir ce nouveau monde qui vient.
La politique doit retrouver au contraire un rôle offensif essentiel : préparer les emplois de demain, rebâtir l'éducation, replacer l'Etat-providence sur les nouvelles inégalités. Ce livre au ton vif s'en prend à toutes les illusions de la pensée française « économiquement correcte » qui ne voit dans la mondialisation que des dangers et qui fait vertu d'y « résister ». Il révoque les préjugés sur « l'ultra-libéralisme » de Tony Blair et « les renoncements » du président brésilien Lula.
Il dénonce les débats caricaturaux, dit les excès mais aussi les mérites au libéralisme.
L'hyperpuissance américaine, assise sur une suprématie dans les sciences et les technologies, continuera. Le nouveau capitalisme né de la mondialisation a des lignes de force géopolitiques maintenant nettes. Elles se sont dessinées sous nos yeux. Aujourd'hui tout s'accélère. Cette grande transformation est redoutée par les Français. Ils en voient les conséquences négatives : les délocalisations, la pression sur les salaires, la remise en cause de leur modèle social.
D'où un désir de « protection » qu'ils expriment à chaque élection. Les dirigeants politiques, de gauche comme de droite, ont promis d'y répondre en se faisant élire sur la ligne défensive du ni-ni, « ni-libéralisme ni-socialisme », tracée par François Mitterrand et reprise par Jacques Chirac. Cette politique de « résistance » à la mondialisation est très majoritaire en France. Ce livre veut montrer qu'elle est en échec.
La France croyant « résister » ne s'est pas adaptée. Son immobilisme l'a pénalisée. Sa croissance est affaiblie, sa compétitivité émoussée, le chômage perdure depuis vingt-cinq ans, les impôts très élevés n'ont empêché aucune des nouvelles précarités. Le pays est socialement, économiquement, politiquement KO. De la Suède à la Grande-Bretagne, d'autres pays ont choisi une autre voie, celle de l'adaptation.
Ils ont mieux réussi. Le nouveau monde a une immense qualité : il permet à des milliards d'êtres humains de sortir de la pauvreté et de commencer à avoir leur mot à dire. Mais il est rude. A l'échelle mondiale, le combat du XXIièm siècle sera d'inventer une démocratisation qui soit à la hauteur des marchés globalisés. A l'échelle des Etats-nations, le devoir politique est d'arrêter de faire croire qu'on peut fuir ce nouveau monde qui vient.
La politique doit retrouver au contraire un rôle offensif essentiel : préparer les emplois de demain, rebâtir l'éducation, replacer l'Etat-providence sur les nouvelles inégalités. Ce livre au ton vif s'en prend à toutes les illusions de la pensée française « économiquement correcte » qui ne voit dans la mondialisation que des dangers et qui fait vertu d'y « résister ». Il révoque les préjugés sur « l'ultra-libéralisme » de Tony Blair et « les renoncements » du président brésilien Lula.
Il dénonce les débats caricaturaux, dit les excès mais aussi les mérites au libéralisme.