Economie politique britannique : les années Thatcher. La radioscopie de The Economist (5 mai 1979 - 24 novembre 1990)

Par : Bernard Offerle

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  • Nombre de pages570
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-28291-1
  • EAN9782296282919
  • Date de parution01/04/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille20 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Margaret Thatcher appartient, sans nul doute, à cette race d'animaux politiques qui font les beaux jours de la presse. Ses prises de position tranchées suscitent la controverse, et s'organisent dans le cadre d'une mise en scène qui ne saurait laisser de marbre essayistes et caricaturistes. Il devient alors très instructif d'étudier le rôle joué par les journalistes : servent-ils seulement de relais, neutre et objectif, ou ne sont-ils que d'autres acteurs, partie d'un même scénario, à la recherche des mêmes buts (la recherche de l'influence et du pouvoir), mais par d'autres moyens ? Cet ouvrage tente de montrer comment The Economist, en dépit de l'affirmation de son indépendance et de son absence d'affiliation à aucun parti se révèle être une publication très partisane.
L'hebdomadaire se présente clairement comme un défenseur du libéralisme. Cela se traduit par quelques idées-forces, comme la priorité de l'individu sur la société, et la défense de la libre entreprise contre l'intervention de l'État. Par récurrence, le journal tente de démontrer que le socialisme est la source de tous les maux de la société britannique des années quatre-vingt. Ces principes sont érigés en un dogme que The Economist essaie d'appliquer à toutes les situations que présente l'actualité.
Dès lors que le journal adopte une attitude systématique et répétitive ; il en découle de nombreuses contradictions qui portent atteinte à la cohérence de sa pensée. À travers l'analyse des politiques menées par les trois gouvernements conservateurs de Margaret Thatcher (1979-1990), cette étude tente de montrer comment The Economist s'efforce de définir la superstructure du " thatchérianisme ", en opposition parfois directe au thatchérisme.
À l'épreuve de la réalité, il devient évident que la traduction par la presse de l'action gouvernementale ne peut s'appréhender qu'en tant qu'économie politique. Les termes d'idéologie et de radicalisme sont les fondements du discours de The Economist. Ils ne peuvent se comprendre, au Royaume-Uni, que dans un contexte d'organisation des rapports entre les classes sociales.
Margaret Thatcher appartient, sans nul doute, à cette race d'animaux politiques qui font les beaux jours de la presse. Ses prises de position tranchées suscitent la controverse, et s'organisent dans le cadre d'une mise en scène qui ne saurait laisser de marbre essayistes et caricaturistes. Il devient alors très instructif d'étudier le rôle joué par les journalistes : servent-ils seulement de relais, neutre et objectif, ou ne sont-ils que d'autres acteurs, partie d'un même scénario, à la recherche des mêmes buts (la recherche de l'influence et du pouvoir), mais par d'autres moyens ? Cet ouvrage tente de montrer comment The Economist, en dépit de l'affirmation de son indépendance et de son absence d'affiliation à aucun parti se révèle être une publication très partisane.
L'hebdomadaire se présente clairement comme un défenseur du libéralisme. Cela se traduit par quelques idées-forces, comme la priorité de l'individu sur la société, et la défense de la libre entreprise contre l'intervention de l'État. Par récurrence, le journal tente de démontrer que le socialisme est la source de tous les maux de la société britannique des années quatre-vingt. Ces principes sont érigés en un dogme que The Economist essaie d'appliquer à toutes les situations que présente l'actualité.
Dès lors que le journal adopte une attitude systématique et répétitive ; il en découle de nombreuses contradictions qui portent atteinte à la cohérence de sa pensée. À travers l'analyse des politiques menées par les trois gouvernements conservateurs de Margaret Thatcher (1979-1990), cette étude tente de montrer comment The Economist s'efforce de définir la superstructure du " thatchérianisme ", en opposition parfois directe au thatchérisme.
À l'épreuve de la réalité, il devient évident que la traduction par la presse de l'action gouvernementale ne peut s'appréhender qu'en tant qu'économie politique. Les termes d'idéologie et de radicalisme sont les fondements du discours de The Economist. Ils ne peuvent se comprendre, au Royaume-Uni, que dans un contexte d'organisation des rapports entre les classes sociales.