Ecole et société en Guyane française. Scolarisation et colonisation
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- Nombre de pages120
- FormatPDF
- ISBN2-296-17610-0
- EAN9782296176102
- Date de parution01/01/1989
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La Guyane, 9 000 km environ de terre française sur le continent américain, est durablement projetée dans l'actualité par la présence sur son sol, à Kourou, d'une partie importante de l'activité spatiale européenne. De l'extérieur, ce pôle prestigieux de développement peut faire écran sur les réalités socio-culturelles de la population guyanaise traditionnelle. Celle-ci, peu nombreuse - moins de 100 000 habitants - est constituée de groupes très contrastés où se distinguent les créoles, les populations tribales nègres et amérindiennes et les immigrés d'origine diverse.
Ici la formation des hommes constitue un enjeu d'intérêt supérieur. Mais en Guyane, l'école et la société entretiennent des relations fortement marquées par l'histoire. Depuis un siècle, ce territoire est doté d'un système scolaire calqué sur le modèle français. Le choix de l'assimilation politico-administrative de la Guyane à la métropole entraîne naturellement, et pour l'essentiel, la même réglementation scolaire, les mêmes objectifs officiels annoncés aux maîtres et aux familles.
Or, ce système a été élaboré et a d'abord fonctionné dans un pays modelé par quelque deux mille ans de " civilisation " et deux siècles d'industrialisation où la majorité de la population savait déjà lire et écrire et où les trois quarts des enfants scolarisables étaient déjà scolarisés. Il a été appliqué à un territoire très faiblement peuplé, à peine mis en valeur au cours de trois siècles de colonisation et à une société post-esclavagiste comptant plus de 80 % d'analphabètes.
Il s'agit de savoir comment les choix initiaux en matière scolaire pour la Guyane conditionnent de manière quasi irréversible le développement de ce système scolaire et celui de la société guyanaise à laquelle il est désormais lié.
Ici la formation des hommes constitue un enjeu d'intérêt supérieur. Mais en Guyane, l'école et la société entretiennent des relations fortement marquées par l'histoire. Depuis un siècle, ce territoire est doté d'un système scolaire calqué sur le modèle français. Le choix de l'assimilation politico-administrative de la Guyane à la métropole entraîne naturellement, et pour l'essentiel, la même réglementation scolaire, les mêmes objectifs officiels annoncés aux maîtres et aux familles.
Or, ce système a été élaboré et a d'abord fonctionné dans un pays modelé par quelque deux mille ans de " civilisation " et deux siècles d'industrialisation où la majorité de la population savait déjà lire et écrire et où les trois quarts des enfants scolarisables étaient déjà scolarisés. Il a été appliqué à un territoire très faiblement peuplé, à peine mis en valeur au cours de trois siècles de colonisation et à une société post-esclavagiste comptant plus de 80 % d'analphabètes.
Il s'agit de savoir comment les choix initiaux en matière scolaire pour la Guyane conditionnent de manière quasi irréversible le développement de ce système scolaire et celui de la société guyanaise à laquelle il est désormais lié.
La Guyane, 9 000 km environ de terre française sur le continent américain, est durablement projetée dans l'actualité par la présence sur son sol, à Kourou, d'une partie importante de l'activité spatiale européenne. De l'extérieur, ce pôle prestigieux de développement peut faire écran sur les réalités socio-culturelles de la population guyanaise traditionnelle. Celle-ci, peu nombreuse - moins de 100 000 habitants - est constituée de groupes très contrastés où se distinguent les créoles, les populations tribales nègres et amérindiennes et les immigrés d'origine diverse.
Ici la formation des hommes constitue un enjeu d'intérêt supérieur. Mais en Guyane, l'école et la société entretiennent des relations fortement marquées par l'histoire. Depuis un siècle, ce territoire est doté d'un système scolaire calqué sur le modèle français. Le choix de l'assimilation politico-administrative de la Guyane à la métropole entraîne naturellement, et pour l'essentiel, la même réglementation scolaire, les mêmes objectifs officiels annoncés aux maîtres et aux familles.
Or, ce système a été élaboré et a d'abord fonctionné dans un pays modelé par quelque deux mille ans de " civilisation " et deux siècles d'industrialisation où la majorité de la population savait déjà lire et écrire et où les trois quarts des enfants scolarisables étaient déjà scolarisés. Il a été appliqué à un territoire très faiblement peuplé, à peine mis en valeur au cours de trois siècles de colonisation et à une société post-esclavagiste comptant plus de 80 % d'analphabètes.
Il s'agit de savoir comment les choix initiaux en matière scolaire pour la Guyane conditionnent de manière quasi irréversible le développement de ce système scolaire et celui de la société guyanaise à laquelle il est désormais lié.
Ici la formation des hommes constitue un enjeu d'intérêt supérieur. Mais en Guyane, l'école et la société entretiennent des relations fortement marquées par l'histoire. Depuis un siècle, ce territoire est doté d'un système scolaire calqué sur le modèle français. Le choix de l'assimilation politico-administrative de la Guyane à la métropole entraîne naturellement, et pour l'essentiel, la même réglementation scolaire, les mêmes objectifs officiels annoncés aux maîtres et aux familles.
Or, ce système a été élaboré et a d'abord fonctionné dans un pays modelé par quelque deux mille ans de " civilisation " et deux siècles d'industrialisation où la majorité de la population savait déjà lire et écrire et où les trois quarts des enfants scolarisables étaient déjà scolarisés. Il a été appliqué à un territoire très faiblement peuplé, à peine mis en valeur au cours de trois siècles de colonisation et à une société post-esclavagiste comptant plus de 80 % d'analphabètes.
Il s'agit de savoir comment les choix initiaux en matière scolaire pour la Guyane conditionnent de manière quasi irréversible le développement de ce système scolaire et celui de la société guyanaise à laquelle il est désormais lié.