Dynamique des formes et représentation : pour une biopsychologie de la pensée

Par : Michaël Hayat

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages256
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-29962-8
  • EAN9782296299627
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'effort pour faire de l'esprit un objet de science, non un simple sujet de et du discours se fonde ici sur une définition représentationnaliste de la pensée. Dans une approche moniste, matérialiste, mais non réductionniste de la réalité, la question de la transformation de la vie biologique du cerveau en activité psycho-symbolique s'impose comme le problème fondamental. Savoir se tenir à distance aussi bien des interprétations spiritualistes et dualistes que du réductionnisme mécaniste constitue la difficulté majeure d'une telle approche.
Ni ordinateur, ni homoncule, ni centre spirituel : le cerveau-esprit est une totalité réticulaire physico-biologique qui produit une méta-matérialité symbolique. Et ses dimensions biologiques et culturelles imposent, pour le comprendre, de lier sa structure à une histoire. La théorie darwinienne de l'évolution est au cœur du problème de la continuité entre vie et représentation : elle a fortement inspiré ce travail.
Pour comprendre la pensée, l'hypothèse de représentations mentales animales nous semble d'ailleurs plus pertinente que le modèle de l'ordinateur. Notre théorie des représentations mentales, qui tente d'éclairer à la fois les dimensions endogènes et exogènes de leur genèse se distingue aussi bien de l'innéisme que de l'empirisme et du physicalisme computationnel. Ces modes de traitement de la pensée ne semblent pas compatibles, en effet, avec une approche pleinement biologique de l'activité cérébrale, d'un point de vue aussi bien ontogénétique que phylogénétique.
Pas plus d'ailleurs qu'avec les facteurs d'apprentissage, d'affectivité, de symbolisation et de culture qui interagissent dans toute psychogenèse. L'étude de la relation entre auto-organisation cérébrale, perception des formes naturelles, apprentissage des formes culturelles et histoire individuelle est donc au cœur de cette investigation. Celle-ci obligera à un effort particulièrement délicat : celui qui tend à l'articulation et l'unification des sciences du vivant et du cerveau, de la psychanalyse et de la psychologie de l'apprentissage.
Résoudre l'énigme du biosymbolique est la clé d'une biopsychologie de la pensée.
L'effort pour faire de l'esprit un objet de science, non un simple sujet de et du discours se fonde ici sur une définition représentationnaliste de la pensée. Dans une approche moniste, matérialiste, mais non réductionniste de la réalité, la question de la transformation de la vie biologique du cerveau en activité psycho-symbolique s'impose comme le problème fondamental. Savoir se tenir à distance aussi bien des interprétations spiritualistes et dualistes que du réductionnisme mécaniste constitue la difficulté majeure d'une telle approche.
Ni ordinateur, ni homoncule, ni centre spirituel : le cerveau-esprit est une totalité réticulaire physico-biologique qui produit une méta-matérialité symbolique. Et ses dimensions biologiques et culturelles imposent, pour le comprendre, de lier sa structure à une histoire. La théorie darwinienne de l'évolution est au cœur du problème de la continuité entre vie et représentation : elle a fortement inspiré ce travail.
Pour comprendre la pensée, l'hypothèse de représentations mentales animales nous semble d'ailleurs plus pertinente que le modèle de l'ordinateur. Notre théorie des représentations mentales, qui tente d'éclairer à la fois les dimensions endogènes et exogènes de leur genèse se distingue aussi bien de l'innéisme que de l'empirisme et du physicalisme computationnel. Ces modes de traitement de la pensée ne semblent pas compatibles, en effet, avec une approche pleinement biologique de l'activité cérébrale, d'un point de vue aussi bien ontogénétique que phylogénétique.
Pas plus d'ailleurs qu'avec les facteurs d'apprentissage, d'affectivité, de symbolisation et de culture qui interagissent dans toute psychogenèse. L'étude de la relation entre auto-organisation cérébrale, perception des formes naturelles, apprentissage des formes culturelles et histoire individuelle est donc au cœur de cette investigation. Celle-ci obligera à un effort particulièrement délicat : celui qui tend à l'articulation et l'unification des sciences du vivant et du cerveau, de la psychanalyse et de la psychologie de l'apprentissage.
Résoudre l'énigme du biosymbolique est la clé d'une biopsychologie de la pensée.
Psychanalyse et biologie
Michaël Hayat
E-book
15,99 €