Du Shaba au Katanga. A propos du "massacre" d'étudiants de Lubumbashi et de la période pré - insurrectionnelle (1990 - 1993)

Par : Esdras Kambale Bahekwa

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  • Nombre de pages154
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-20308-2
  • EAN9782296203082
  • Date de parution01/07/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille23 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierModeste Mutinga Mutuishayi

Résumé

Que s'est-il réellement passé les 11 et 12 mai 1990 au campus de l'Université de Lubumbashi, au Katanga (alors appelé Shaba) ? Un " massacre " d'étudiants, imputé à des éléments de la très redoutable Division spéciale présidentielle (D.S.P., la garde prétorienne du maréchal Mobutu Sese Seko), comme l'ont souvent affirmé les gens ? Dans une analyse pénétrante et sans passion aucune, Esdras Kambale Bahekwa, alors cadre de la Sécurité intérieure dans la province cuprifère pendant cette période, montre que l'on ne peut parler honnêtement d'un massacre, puisqu'un seul étudiant aurait été victime de l'opération punitive " Lititi Mboka " ! C'est l'UFERI, le " parti des Katangais ", qui aurait monté cette histoire de " charnier " pour discréditer le pouvoir de Mobutu qu'il détestait éminemment.
Avec le même esprit d'un enquêteur " froid " qui fait défaut à beaucoup de Congolais, Kambale range cet événement tragique dans le cadre général d'une situation " pré-insurrectionnelle " qui prévalait à l'époque (1990-1993) au Katanga. L'auteur rassemble minutieusement toutes les pièces du puzzle pour reconstituer la trame de l'histoire mouvementée de cette province congolaise cherchant à entrer dans une ère nouvelle de démocratie.
Globalement, le récit de Kambale Bahekwa, assez simple et vivant dans sa rédaction, donne un éclairage d'un intérêt historique certain sur le Katanga des années 1990 et permet de comprendre quelque peu le Katanga d'aujourd'hui.
Que s'est-il réellement passé les 11 et 12 mai 1990 au campus de l'Université de Lubumbashi, au Katanga (alors appelé Shaba) ? Un " massacre " d'étudiants, imputé à des éléments de la très redoutable Division spéciale présidentielle (D.S.P., la garde prétorienne du maréchal Mobutu Sese Seko), comme l'ont souvent affirmé les gens ? Dans une analyse pénétrante et sans passion aucune, Esdras Kambale Bahekwa, alors cadre de la Sécurité intérieure dans la province cuprifère pendant cette période, montre que l'on ne peut parler honnêtement d'un massacre, puisqu'un seul étudiant aurait été victime de l'opération punitive " Lititi Mboka " ! C'est l'UFERI, le " parti des Katangais ", qui aurait monté cette histoire de " charnier " pour discréditer le pouvoir de Mobutu qu'il détestait éminemment.
Avec le même esprit d'un enquêteur " froid " qui fait défaut à beaucoup de Congolais, Kambale range cet événement tragique dans le cadre général d'une situation " pré-insurrectionnelle " qui prévalait à l'époque (1990-1993) au Katanga. L'auteur rassemble minutieusement toutes les pièces du puzzle pour reconstituer la trame de l'histoire mouvementée de cette province congolaise cherchant à entrer dans une ère nouvelle de démocratie.
Globalement, le récit de Kambale Bahekwa, assez simple et vivant dans sa rédaction, donne un éclairage d'un intérêt historique certain sur le Katanga des années 1990 et permet de comprendre quelque peu le Katanga d'aujourd'hui.