Du pillage à la conscience patrimoniale en Grèce et dans l'Empire ottoman : le rôle des Français et des autres Occidentaux (XVIIIe-XIXe siècles)

Par : Irini Apostolou, Alessia Zambon
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  • Nombre de pages302
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35613-640-4
  • EAN9782356136404
  • Date de parution18/04/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurAusonius Éditions

Résumé

Comment, entre le xviiie et le début du xxe siècle, passe-t-on du pillage acharné des antiquités, mené surtout par les pays occidentaux, à l'émergence d'une conscience patrimoniale en Grèce et dans l'Empire ottoman ? Tout aussi étrange que cela puisse paraître, ces aspects sont les deux faces de la même médaille qu'il faut les étudier en parallèle pour saisir toute la portée du phénomène. Réunissant les contributions de spécialistes issus de plusieurs pays - France, Grèce, Turquie, Italie, Espagne, Belgique, États-Unis - ce volume retrace quelques éléments marquants de la période allant de la redécouverte d'Olympie au xviiie siècle au don d'antiquités par la Grèce à l'université de Paris en 1919.
Il s'agit d'environ 150 ans pendant lesquels on assiste à une lente évolution du regard porté par les populations locales et par le monde occidental sur l'héritage antique de la Grèce et de l'Empire ottoman. L'inertie initiale des autorités ottomanes a permis et encouragé plusieurs siècles de spoliations de la part des Européens, dont le but - officieux ou officiel - était d'enrichir les collections publiques ou privées.
Le nouvel État grec essaye, dès sa fondation en 1830, de mettre un terme à ces enlèvements, tandis que l'Empire ottoman fut plus lent à saisir l'enjeu de la protection de son patrimoine antique. Malgré l'adoption par les deux pays de lois encadrant ou interdisant carrément l'exportation d'antiquités, les grandes puissances européennes continueront tout au long du xixe siècle à piller les monuments antiques des deux côtés de l'Égée, sans regard pour la législation locale et sous le prétexte de recherches scientifiques.
Le volume montre aussi comment les Occidentaux - et en particulier les Français - ont contribué par leurs acquisitions ou par leurs réactions face aux pillages des autres, à éveiller une conscience patrimoniale auprès des Grecs et des Ottomans, accélérant dans certains cas la mise en place de mesures de protection.
Comment, entre le xviiie et le début du xxe siècle, passe-t-on du pillage acharné des antiquités, mené surtout par les pays occidentaux, à l'émergence d'une conscience patrimoniale en Grèce et dans l'Empire ottoman ? Tout aussi étrange que cela puisse paraître, ces aspects sont les deux faces de la même médaille qu'il faut les étudier en parallèle pour saisir toute la portée du phénomène. Réunissant les contributions de spécialistes issus de plusieurs pays - France, Grèce, Turquie, Italie, Espagne, Belgique, États-Unis - ce volume retrace quelques éléments marquants de la période allant de la redécouverte d'Olympie au xviiie siècle au don d'antiquités par la Grèce à l'université de Paris en 1919.
Il s'agit d'environ 150 ans pendant lesquels on assiste à une lente évolution du regard porté par les populations locales et par le monde occidental sur l'héritage antique de la Grèce et de l'Empire ottoman. L'inertie initiale des autorités ottomanes a permis et encouragé plusieurs siècles de spoliations de la part des Européens, dont le but - officieux ou officiel - était d'enrichir les collections publiques ou privées.
Le nouvel État grec essaye, dès sa fondation en 1830, de mettre un terme à ces enlèvements, tandis que l'Empire ottoman fut plus lent à saisir l'enjeu de la protection de son patrimoine antique. Malgré l'adoption par les deux pays de lois encadrant ou interdisant carrément l'exportation d'antiquités, les grandes puissances européennes continueront tout au long du xixe siècle à piller les monuments antiques des deux côtés de l'Égée, sans regard pour la législation locale et sous le prétexte de recherches scientifiques.
Le volume montre aussi comment les Occidentaux - et en particulier les Français - ont contribué par leurs acquisitions ou par leurs réactions face aux pillages des autres, à éveiller une conscience patrimoniale auprès des Grecs et des Ottomans, accélérant dans certains cas la mise en place de mesures de protection.