Du paganisme au règne de la raison. Sur le sens de l’histoire
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- Nombre de pages234
- FormatPDF
- ISBN978-2-336-45445-0
- EAN9782336454450
- Date de parution23/05/2024
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La civilisation mondiale techno-scientifique qui émerge depuis quelques siècles est issue d'une longue histoire dont l'origine se trouve dans le rejet du paganisme antique ainsi que l'a brillamment montré Pascal Quignard. Or, bien qu'elle offre provisoirement l'image d'un règne du libéralisme et de l'individualisme, cette civilisation nouvelle véhicule en fait la mise en place d'une forme inouïe de pouvoir.
Le bien-être matériel qu'elle apporte empêche en effet de voir qu'elle est en train de réaliser pour la première fois dans l'histoire de l'humanité une uniformisation et un quadrillage minutieux de la société à l'échelle planétaire. Annoncé par Heidegger puis décrit par Foucault, il s'agit d'un bio-pouvoir, qui s'exerce sur la base d'une prétention démesurée de la vie de l'espèce humaine à réduire tout ce qui est à la calculabilité et à la disponibilité tout en se contrôlant universellement elle-même.
Mais l'habitation des hommes au sein du « déjà là » de la nature, en leur finitude indépassable, en leurs particularités individuelles et en leur liberté, ne peut être totalement reniée et supprimée, de sorte qu'il leur sera toujours possible de regagner dans certaines limites, ce fond païen qui les définit originellement.
Le bien-être matériel qu'elle apporte empêche en effet de voir qu'elle est en train de réaliser pour la première fois dans l'histoire de l'humanité une uniformisation et un quadrillage minutieux de la société à l'échelle planétaire. Annoncé par Heidegger puis décrit par Foucault, il s'agit d'un bio-pouvoir, qui s'exerce sur la base d'une prétention démesurée de la vie de l'espèce humaine à réduire tout ce qui est à la calculabilité et à la disponibilité tout en se contrôlant universellement elle-même.
Mais l'habitation des hommes au sein du « déjà là » de la nature, en leur finitude indépassable, en leurs particularités individuelles et en leur liberté, ne peut être totalement reniée et supprimée, de sorte qu'il leur sera toujours possible de regagner dans certaines limites, ce fond païen qui les définit originellement.
La civilisation mondiale techno-scientifique qui émerge depuis quelques siècles est issue d'une longue histoire dont l'origine se trouve dans le rejet du paganisme antique ainsi que l'a brillamment montré Pascal Quignard. Or, bien qu'elle offre provisoirement l'image d'un règne du libéralisme et de l'individualisme, cette civilisation nouvelle véhicule en fait la mise en place d'une forme inouïe de pouvoir.
Le bien-être matériel qu'elle apporte empêche en effet de voir qu'elle est en train de réaliser pour la première fois dans l'histoire de l'humanité une uniformisation et un quadrillage minutieux de la société à l'échelle planétaire. Annoncé par Heidegger puis décrit par Foucault, il s'agit d'un bio-pouvoir, qui s'exerce sur la base d'une prétention démesurée de la vie de l'espèce humaine à réduire tout ce qui est à la calculabilité et à la disponibilité tout en se contrôlant universellement elle-même.
Mais l'habitation des hommes au sein du « déjà là » de la nature, en leur finitude indépassable, en leurs particularités individuelles et en leur liberté, ne peut être totalement reniée et supprimée, de sorte qu'il leur sera toujours possible de regagner dans certaines limites, ce fond païen qui les définit originellement.
Le bien-être matériel qu'elle apporte empêche en effet de voir qu'elle est en train de réaliser pour la première fois dans l'histoire de l'humanité une uniformisation et un quadrillage minutieux de la société à l'échelle planétaire. Annoncé par Heidegger puis décrit par Foucault, il s'agit d'un bio-pouvoir, qui s'exerce sur la base d'une prétention démesurée de la vie de l'espèce humaine à réduire tout ce qui est à la calculabilité et à la disponibilité tout en se contrôlant universellement elle-même.
Mais l'habitation des hommes au sein du « déjà là » de la nature, en leur finitude indépassable, en leurs particularités individuelles et en leur liberté, ne peut être totalement reniée et supprimée, de sorte qu'il leur sera toujours possible de regagner dans certaines limites, ce fond païen qui les définit originellement.