Du Jeu Ancien Au Show Sportif. La Naissance D'Un Mythe
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages238
- FormatePub
- ISBN978-2-02-143619-8
- EAN9782021436198
- Date de parution29/05/2019
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille584 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLe Seuil
Résumé
Jamais les héros de l'Olympie moderne n'ont été si glorifiés. Mais jamais ils n'ont été si épuisés de courir après la performance, transformés en hommes-sandwichs de la publicité contemporaine. Pour répondre à ce paradoxe et comprendre la situation très actuelle du sport. Georges Vigarello mobilise la réflexion historienne en analysant le passage du "jeu" dans les sociétés d'Ancien Régime à l'invention du sport au XIXe siècle.
De ce statut du jeu ancien à la fois pari et défi, volé aux temps sociaux de labeur et de culte, il ne reste presque plus rien quand il se métamorphose en compétitions institutionnalisées outre-Manche d'abord et, un peu plus tard, en France. Trouvant son autonomie, le sport engendre dès la fin du XIXe siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société.
Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et idéaux. Le sport "donne à croire". Il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de l'événement. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique.
Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes aujourd'hui.
De ce statut du jeu ancien à la fois pari et défi, volé aux temps sociaux de labeur et de culte, il ne reste presque plus rien quand il se métamorphose en compétitions institutionnalisées outre-Manche d'abord et, un peu plus tard, en France. Trouvant son autonomie, le sport engendre dès la fin du XIXe siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société.
Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et idéaux. Le sport "donne à croire". Il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de l'événement. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique.
Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes aujourd'hui.
Jamais les héros de l'Olympie moderne n'ont été si glorifiés. Mais jamais ils n'ont été si épuisés de courir après la performance, transformés en hommes-sandwichs de la publicité contemporaine. Pour répondre à ce paradoxe et comprendre la situation très actuelle du sport. Georges Vigarello mobilise la réflexion historienne en analysant le passage du "jeu" dans les sociétés d'Ancien Régime à l'invention du sport au XIXe siècle.
De ce statut du jeu ancien à la fois pari et défi, volé aux temps sociaux de labeur et de culte, il ne reste presque plus rien quand il se métamorphose en compétitions institutionnalisées outre-Manche d'abord et, un peu plus tard, en France. Trouvant son autonomie, le sport engendre dès la fin du XIXe siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société.
Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et idéaux. Le sport "donne à croire". Il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de l'événement. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique.
Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes aujourd'hui.
De ce statut du jeu ancien à la fois pari et défi, volé aux temps sociaux de labeur et de culte, il ne reste presque plus rien quand il se métamorphose en compétitions institutionnalisées outre-Manche d'abord et, un peu plus tard, en France. Trouvant son autonomie, le sport engendre dès la fin du XIXe siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société.
Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et idéaux. Le sport "donne à croire". Il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de l'événement. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique.
Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes aujourd'hui.