Du chant au poème. Essai de littérature sur le chant et la poésie populaires des noirs américains

Par : Guy-Claude Balmir, Louis-Jean Calvet

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  • Nombre de pages408
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-63297-6
  • EAN9782402632973
  • Date de parution01/01/1982
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille99 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Payo...

Résumé

En cette fin de siècle, et tandis que - de jour en jour - se rétrécit notre planète, s'il est une réussite avérée - parmi les possibles rencontres de « la civilisation de l'universel » chère à Senghor - c'est bien la musique euro-africaine. Certes, toqués que nous sommes depuis beau temps de jazz, férus de gospel, nous sentons tous que, plus vigoureusement peut-être que d'autres musiques nègres ayant pris souche plus au sud, celle des noirs nord-américains a servi de truchement au dialogue d'Europe et d'Afrique.
Mais combien sommes-nous encore à prendre conscience claire de la culture néo-africaine la plus septentrionale, celle précisément qui, dans le temps, précède, enfante et accompagne le jazz, nourrit le gospel ? Bien peu en somme, faut-il croire. À cette lacune, le présent essai souhaite apporter quelque remède. Si l'auteur se réserve d'étudier ailleurs le propre du conte néo-africain (du nord au sud), voici déjà exposée, pour nous, la part la meilleure du folklore nègre venu du nord.
Et, en effet, qu'il traite du Negro-spiritual, auquel il rend son nom premier de « chant spirituel » ; du Negro sermon, aussi appelé « sermon spirituel », de la fusion de ces deux-là en « chant-sermon » ; qu'il examine le chant de travail et la ballade nègres, explore le blues, ou les poèmes pornographiques des ghettos, Guy-Claude Balmir, dans son cheminement du chant au poème, ne se borne guère à compiler un simple répertoire.
Il y voit volontiers des genres à part entière, s'interroge sur leurs origines, leur devenir, leurs traditions, et découvre, surtout en leurs thèmes et structures, le sens profond de la culture afro-américaine de transmission orale. Mais combien de plumes y a laissé l'Afrique ? Quelle part en revient à l'Europe ? Quoi de commun - du reste - entre la violence de la ballade, et le vague à l'âme du blues ? Le chant collectif des forçats, qu'a-t-il à voir avec la transe du sermon participatif ? Et puis, quel rapport entre les pieux spirituals et la pornographie des ghettos ? Jugez plutôt.
En cette fin de siècle, et tandis que - de jour en jour - se rétrécit notre planète, s'il est une réussite avérée - parmi les possibles rencontres de « la civilisation de l'universel » chère à Senghor - c'est bien la musique euro-africaine. Certes, toqués que nous sommes depuis beau temps de jazz, férus de gospel, nous sentons tous que, plus vigoureusement peut-être que d'autres musiques nègres ayant pris souche plus au sud, celle des noirs nord-américains a servi de truchement au dialogue d'Europe et d'Afrique.
Mais combien sommes-nous encore à prendre conscience claire de la culture néo-africaine la plus septentrionale, celle précisément qui, dans le temps, précède, enfante et accompagne le jazz, nourrit le gospel ? Bien peu en somme, faut-il croire. À cette lacune, le présent essai souhaite apporter quelque remède. Si l'auteur se réserve d'étudier ailleurs le propre du conte néo-africain (du nord au sud), voici déjà exposée, pour nous, la part la meilleure du folklore nègre venu du nord.
Et, en effet, qu'il traite du Negro-spiritual, auquel il rend son nom premier de « chant spirituel » ; du Negro sermon, aussi appelé « sermon spirituel », de la fusion de ces deux-là en « chant-sermon » ; qu'il examine le chant de travail et la ballade nègres, explore le blues, ou les poèmes pornographiques des ghettos, Guy-Claude Balmir, dans son cheminement du chant au poème, ne se borne guère à compiler un simple répertoire.
Il y voit volontiers des genres à part entière, s'interroge sur leurs origines, leur devenir, leurs traditions, et découvre, surtout en leurs thèmes et structures, le sens profond de la culture afro-américaine de transmission orale. Mais combien de plumes y a laissé l'Afrique ? Quelle part en revient à l'Europe ? Quoi de commun - du reste - entre la violence de la ballade, et le vague à l'âme du blues ? Le chant collectif des forçats, qu'a-t-il à voir avec la transe du sermon participatif ? Et puis, quel rapport entre les pieux spirituals et la pornographie des ghettos ? Jugez plutôt.