Droit et cultures Hors-série 2011
Orient-Occident. Image de soi, image de l'autre

Par : Soazick Kerneis

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages200
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-46579-4
  • EAN9782296465794
  • Date de parution01/09/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'image identitaire, et avec elle le droit qui y participe et qui parfois la définit, se déploie dans le temps. "C'est la mémoire qui fait votre identité ; si vous avez perdu la mémoire, comment serez-vous le même homme", disait Voltaire. Les modes passent, les émotions varient, l'histoire demeure, temps long des cultures. Mais les identités historiques se prêtent aux manipulations, le procédé n'est pas nouveau.
Ainsi en France : Ronsard s'en allait chercher Francus sur les rives d'Orient tandis que Guillaume Postel chantait la "primauté de la gent gallique" ; Boulainvilliers justifiait les privilèges des nobles par la germanité conquérante, Sieyès la révolution des roturiers par la gallicité autochtone ; Fustel de Coulanges définissait la France comme l'héritière de la Cité Antique assassinée par les barbares.
La controverse, jusqu'au XIXe siècle ou même au XXe, perdura entre germanistes et romanistes en Europe de l'Ouest. L'image de soi est héritée, relief des valeurs de la société à laquelle appartient son porteur. Elle est aussi définie en contrepoint de celle que renvoie l'autre. Les "vrais hommes" des sociétés traditionnelles, tout comme les citoyens des sociétés antiques, se définissent par rapport à l'étranger, au barbare, aux frontières de l'humanité, parfois même au-delà.
Dans ces conditions, est-il possible de l'intégrer dans l'ordre juridique de la cité, peut-on, doit-on l'assimiler, ou le rejeter ? Dans cet ouvrage, nous espérons avoir contribué à éclairer la question posée à la journée Kasra Vafadari : en Orient, comme en Occident, quelles images se fait-on de soi-même ou des autres, et quelles en sont les applications juridiques ?
L'image identitaire, et avec elle le droit qui y participe et qui parfois la définit, se déploie dans le temps. "C'est la mémoire qui fait votre identité ; si vous avez perdu la mémoire, comment serez-vous le même homme", disait Voltaire. Les modes passent, les émotions varient, l'histoire demeure, temps long des cultures. Mais les identités historiques se prêtent aux manipulations, le procédé n'est pas nouveau.
Ainsi en France : Ronsard s'en allait chercher Francus sur les rives d'Orient tandis que Guillaume Postel chantait la "primauté de la gent gallique" ; Boulainvilliers justifiait les privilèges des nobles par la germanité conquérante, Sieyès la révolution des roturiers par la gallicité autochtone ; Fustel de Coulanges définissait la France comme l'héritière de la Cité Antique assassinée par les barbares.
La controverse, jusqu'au XIXe siècle ou même au XXe, perdura entre germanistes et romanistes en Europe de l'Ouest. L'image de soi est héritée, relief des valeurs de la société à laquelle appartient son porteur. Elle est aussi définie en contrepoint de celle que renvoie l'autre. Les "vrais hommes" des sociétés traditionnelles, tout comme les citoyens des sociétés antiques, se définissent par rapport à l'étranger, au barbare, aux frontières de l'humanité, parfois même au-delà.
Dans ces conditions, est-il possible de l'intégrer dans l'ordre juridique de la cité, peut-on, doit-on l'assimiler, ou le rejeter ? Dans cet ouvrage, nous espérons avoir contribué à éclairer la question posée à la journée Kasra Vafadari : en Orient, comme en Occident, quelles images se fait-on de soi-même ou des autres, et quelles en sont les applications juridiques ?
Les justices de l'invisible
Raymond Verdier, Nathalie Kalnoky, Soazick Kerneis
E-book
43,99 €