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Un homme se réveille dans un lit d'hôpital, paralysé et amnésique. Peu à peu, des bribes de souvenirs lui reviennent : il s'appelle Étienne Marcel, oui, comme la station de métro, il est le journaliste vedette d'un grand magazine de mode et s'est fait renverser par un camion poubelle, en Vélib, à quatre heures du matin. Si au bout de quelques semaines Étienne a retrouvé l'essentiel de sa mobilité et de sa mémoire, il ne parvient toujours pas à marcher.
Pour ses médecins la paralysie est psychosomatique. Aidé de ses trois amies Prudence Sainte-Rose, psychiatre superstar judéo-antillaise, Alma-Marie, son amie d'enfance, Ardéchoise de souche à la carrure de rugbyman, et Olympe Costa de Bazainville, sa collègue journaliste, Parisienne jusqu'à l'âme, Étienne va chercher dans son passé les raisons de son blocage, au risque de tomber sur de lourds secrets de famille...
Ancienne journaliste et rédactrice en chef de Psychologies Magazine, Isabelle Artus est aujourd'hui directrice de la communication du Comité Colbert, une association qui promeut les savoir-faire et la création française. La Petite Boutique Japonaise, son premier roman, a connu un beau succès en France et à l'étranger, où il a été traduit en cinq langues. En 2021, elle publie aux éditions Charleston Odette et le taxi jaune.
Donnez-moi de mes nouvelles est son troisième roman.
Une belle histoire de résilience
Une lecture qui avait plutôt mal commencé mais qui a bien fini. Le livre se découpe en plusieurs parties.
Dans la première, Etienne Marcel se réveille à l'hôpital comme figé. On suit son flux de pensées, son monologue interne.
J'ai eu du mal à adhérer à la première partie du livre. C'était un peu long et monotone et je n'arrivais pas à m'attacher au personnage.
Mais à partir de la 2e partie, je me suis reconciliée avec lui.
J'aimais retrouver avec lui chaque nouveau souvenir, surtout l'attention portée sur les sens. Une scène m'a particulièrement parlée, celle de sa rencontre avec le célèbre parfumeur. Au fur et à mesure qu'Etienne retrouvait sa mémoire, j'ai l'impression de sentir les odeurs qu'il redécouvrait, entendre les sons dont il se souvenait ... Jusqu'à ce qu'il découvre finalement qui il était.
Isabelle Artus nous partage une belle histoire de résilience, un combat interne pour survivre et surtout peut-être commencer enfin à vivre et devenir qui on est.