Don et retrait dans la pensée de Kierkegaard.. Melancholia

Par : Alain Bellaiche-Zacharie

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  • Nombre de pages386
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-28114-1
  • EAN9782296281141
  • Date de parution15/02/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La question " est-il possible pour l'homme d'espérer un salut éternel ? " détermine le cadre de la pensée kierkegaardienne. Cette question constitue à la fois un objet de recherche - le devenir chrétien - et une stratégie tant à l'égard de lui-même, qui, demeuré aux confins du religieux, n'a pas encore fait le saut décisif, qu'envers la chrétienté. Réduire la distance que l'individu en raison du péché entretient avec lui-même et avec Dieu, est la préoccupation première du penseur chrétien, qui pour y parvenir doit se donner une méthode : la dialectique qualitative.
Pour l'individu ainsi marqué par la non-vérité, cette tension vers la vérité qu'organise la dialectique qualitative est la vérité elle-même : la distance est le criterium de la vérité. La vérité ne se laisse définir que dans le devenir subjectif, à la fois dans le recueil de l'individu sur lui-même et le rapport à une transcendance, c'est-à-dire comme le don et comme retrait. La mélancolie est le moteur et l'issue de cette quête inlassable.
La question " est-il possible pour l'homme d'espérer un salut éternel ? " détermine le cadre de la pensée kierkegaardienne. Cette question constitue à la fois un objet de recherche - le devenir chrétien - et une stratégie tant à l'égard de lui-même, qui, demeuré aux confins du religieux, n'a pas encore fait le saut décisif, qu'envers la chrétienté. Réduire la distance que l'individu en raison du péché entretient avec lui-même et avec Dieu, est la préoccupation première du penseur chrétien, qui pour y parvenir doit se donner une méthode : la dialectique qualitative.
Pour l'individu ainsi marqué par la non-vérité, cette tension vers la vérité qu'organise la dialectique qualitative est la vérité elle-même : la distance est le criterium de la vérité. La vérité ne se laisse définir que dans le devenir subjectif, à la fois dans le recueil de l'individu sur lui-même et le rapport à une transcendance, c'est-à-dire comme le don et comme retrait. La mélancolie est le moteur et l'issue de cette quête inlassable.