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Après Auschwitz, il était devenu inimaginable de crier « mort auxJuifs ». Pourtant, dès la fin des années 1960, peu après la guerre desSix Jours, « Mort à Israël » s'est installé dans le langage politiquecourant. Puis, les médias ont victimisé à outrance les Palestiniens etla gauche a fait alliance avec l'islam. Progressivement, un mur demensonges a été érigé autour de l'Etat d'Israël : le sionisme a étéconsidéré, entre autres mensonges, comme un racisme.
Voire mêmeun nouveau nazisme. Les meilleurs historiens, philosophes et sociologues ont vite comprisque cette scandaleuse inversion des rôles - les Juifs qui deviennentdes nazis et les Palestiniens présentés comme des juifs persécutés -dissimulait le retour du bon vieil antisémitisme d'antan. Mais Yves Mamou montre que l'antisionisme n'est pas seulementune affaire de juifs. L'antisionisme qui persécute les Israéliens depuiscinquante ans est un antiracisme, le même qui est utilisé aujourd'huicontre les Européens.
Monté contre Israël, il revient comme unboomerang percuter la France et les autres pays d'Europe. En sefaisant passer pour des Juifs persécutés, islamistes et indigénistes ontentrepris de rendre les Européens étrangers sur leur propre sol. TousJuifs en quelque sorte.