Dire que non. Quelques remarques sur le transfert

Par : Jean-Jacques Gorog

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages190
  • FormatPDF
  • ISBN979-10-370-2526-5
  • EAN9791037025265
  • Date de parution12/02/2016
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille8 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurHermann

Résumé

La croyance est toujours diverse et multiple, comme le souligne la riche polysémie du verbe croire. La langue offre ainsi bien des nuances sur le mode de croire, nuance que la psychanalyse tente de mettre en valeur. Dans sa pratique, le psychanalyste s'appuie pour cela sur ce que Lacan appelle le semblant et dont il fait un concept clé. Si l'analyste est un semblant, « semblant d'objet », cela ne signifie nullement que sa fonction s'en trouve réduite.
Au contraire, la relation du psychanalyste à l'analysant, par le transfert, révèle son ampleur et son importance. Mais que serait ce semblant sans la possibilité offerte à l'analyste d'une réponse qui ne soit pas le silence absent ? La négation est un autre outil que fournit la langue à l'analyste, et Lacan prend comme modèle d'un Odipe moderne une autre trilogie, celle de Claudel, avec le « non » radical de Sygne de Coûfontaine, répondant d'une éthique contemporaine, d'un « ne pas céder sur son désir ».
« Dire que non », qui vaut autant pour le psychanalyste que pour beaucoup d'autres praticiens, revêt alors une dimension essentielle.
La croyance est toujours diverse et multiple, comme le souligne la riche polysémie du verbe croire. La langue offre ainsi bien des nuances sur le mode de croire, nuance que la psychanalyse tente de mettre en valeur. Dans sa pratique, le psychanalyste s'appuie pour cela sur ce que Lacan appelle le semblant et dont il fait un concept clé. Si l'analyste est un semblant, « semblant d'objet », cela ne signifie nullement que sa fonction s'en trouve réduite.
Au contraire, la relation du psychanalyste à l'analysant, par le transfert, révèle son ampleur et son importance. Mais que serait ce semblant sans la possibilité offerte à l'analyste d'une réponse qui ne soit pas le silence absent ? La négation est un autre outil que fournit la langue à l'analyste, et Lacan prend comme modèle d'un Odipe moderne une autre trilogie, celle de Claudel, avec le « non » radical de Sygne de Coûfontaine, répondant d'une éthique contemporaine, d'un « ne pas céder sur son désir ».
« Dire que non », qui vaut autant pour le psychanalyste que pour beaucoup d'autres praticiens, revêt alors une dimension essentielle.
Ferenczi après Lacan
Jean-Jacques Gorog
E-book
28,99 €