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La mort, la sexualité, la culpabilité. Toutes les religions ont affaire à elles, au point de passer parfois pour être obsédées par elles. Ici, un théologien catholique se demande plutôt comment certaines approches de Dieu ou de Jésus-Christ, comment certaines pratiques de la foi, sont inextricablement entremêlées avec certaines représentations de la mort, de la sexualité, de la culpabilité.
Or, nos pratiques et nos conceptions - dans ces divers domaines - ont beaucoup changé depuis un siècle dans notre monde occidental.
N'est-il pas temps d'abandonner ce qui, dans l'image que nous avons de Dieu ou de Jésus-Christ, et dans nos comportements religieux, serait lié à des expériences désormais caduques ? Est-il possible d'enfin libérer Dieu et les humains de cette gangue qui les enserre, et laisser se fracturer ce qui empêcherait la foi de surgir sur ce nouveau versant de notre expérience ?
Ces questions, il y a maintenant trente ans que l'auteur se les pose.
Depuis six ans qu'il s'est vu interdire de prêcher, de célébrer, d'enseigner la théologie, il découvre qu'elles ne peuvent être approfondies indépendamment des questions que pose la manière dont il avait investi (et dont la communauté chrétienne investit) les fonctions qui étaient sa vie, et dont il est privé.
Que faudrait-il briser pour laisser à Dieu le champ libre ? Quelles fractures sont nécessaires ?
