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Après plusieurs millénaires d'esprits malfaisants, de démons tourmenteurs, le christianisme a inventé le Diable, héritier du Serpent et des Satans de la Bible.
Le diable a droit à notre reconnaissance, car il prend à sa charge le Mal dans la vie et dans l'Histoire, qui est l'oeuvre de la diabolique espèce humaine.
Entre superstition, religion et réalité, il joue tous les rôles : bourreau, victime, fantasme, tentation, péché, plaisir, malheur.
On le décrit, on l'évoque, on le représente, on le fait parler et chanter. Ecrivains, poètes, peintres, musiciens, si l'on doute de lui, le font exister. Avec Dieu pour complice, l'Enfer pour royaume, il se manifeste dans la vie, dans l'Histoire, dans la culture. Aujourd'hui, on le combat, on l'exorcise ou on le célèbre.
"Que diable ! répond à nom de Dieu !"
Il lui fallait un très bon avocat. "L'un et l'autre sont innocents du Mal comme du Bien" (Dieu et le diable) Il le voit même d'une manière différente et ne le déteste pas : "- Pour détester, il faut croire. Si le diable est une idée, une entité, un symbole, un nom, un signe, un indice - ce que je pense -, ce n'est pas lui qu'il faut haïr, mais ce qu'il signifie". Il ne faut surtout pas le réduire selon Alain Rey à un petit phénomène marginal et caricatural.Il est discret mais puissant et on le rencontre même sous des formes très évoluées... De A à Z, l'érudition et la clarté nous renseigne et chose étrange ce n'était pas encore fait, du moins de cette manière la.