Dialogue avec un moine contre les Latins (1442)

Par : Théodore Agallianos

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages254
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-85944-843-1
  • EAN9782859448431
  • Date de parution18/02/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne
  • TraducteurMarie-Hélène Blanchet

Résumé

« Comme les Italiens sont tombés dans un état désespéré et incorrigible, même les saints ont éprouvé à leur égard de la répulsion, et Dieu les a délaissés ; mais ils ne vivent plus qu'une vie de porcs, selon leurs désirs ! » Tel est le jugement que porte Théodore Agallianos, clerc du patriarcat de Constantinople, sur les Occidentaux en 1442. Onze ans avant la chute de Constantinople, alors que les Turcs menacent ce qu'il reste de l'Empire, les Byzantins s'affrontent à propos d'une éventuelle intervention des Latins en leur faveur : les uns sont prêts à toutes sortes de compromis afin d'obtenir du pape qu'il prêche la croisade, tandis que d'autres, à la suite d'Agallianos, n'ont que mépris et détestation pour l'Occident et son christianisme hétérodoxe.
Pourtant les allusions au monde latin ne manquent pas dans le Dialogue, que l'auteur évoque la figure de François d'Assise, le concile de Florence ou les reliques de la Sainte-Chapelle. Ce texte, ouvertement xénophobe, offre paradoxalement un éclairage précieux sur les formes de l'influence latine à Byzance à la fin du Moyen Âge et sur les enjeux d'une alliance entre Europe occidentale et orientale.
« Comme les Italiens sont tombés dans un état désespéré et incorrigible, même les saints ont éprouvé à leur égard de la répulsion, et Dieu les a délaissés ; mais ils ne vivent plus qu'une vie de porcs, selon leurs désirs ! » Tel est le jugement que porte Théodore Agallianos, clerc du patriarcat de Constantinople, sur les Occidentaux en 1442. Onze ans avant la chute de Constantinople, alors que les Turcs menacent ce qu'il reste de l'Empire, les Byzantins s'affrontent à propos d'une éventuelle intervention des Latins en leur faveur : les uns sont prêts à toutes sortes de compromis afin d'obtenir du pape qu'il prêche la croisade, tandis que d'autres, à la suite d'Agallianos, n'ont que mépris et détestation pour l'Occident et son christianisme hétérodoxe.
Pourtant les allusions au monde latin ne manquent pas dans le Dialogue, que l'auteur évoque la figure de François d'Assise, le concile de Florence ou les reliques de la Sainte-Chapelle. Ce texte, ouvertement xénophobe, offre paradoxalement un éclairage précieux sur les formes de l'influence latine à Byzance à la fin du Moyen Âge et sur les enjeux d'une alliance entre Europe occidentale et orientale.