Dialectique et matière. La conceptualité inconsciente des processus inorganiques dans la Philosophie de la nature (1830) de Hegel

Par : Jean-François Filion

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  • Nombre de pages366
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-7637-1455-4
  • EAN9782763714554
  • Date de parution13/02/2017
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille36 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurPUL Diffusion
  • PréfacierBernard Bourgeois

Résumé

La Philosophie de la nature de Hegel a longtemps été considérée comme la « partie honteuse » du système hégélien. La réception de cette oeuvre s'est souvent résumée à répéter que Hegel avait commis des erreurs en critiquant Newton et l'évolutionnisme. Depuis les ­années 1970, des chercheurs ont établi qu'il possédait, au contraire, une ­connaissance élargie et subtile des disciplines scientifiques.
Néanmoins, ces débats autour de la maîtrise hégélienne des sciences naturelles tendent à occulter l'idée centrale de la Philosophie de la nature : il y a un sens immanent dans la nature dont la conception est à la portée de la raison humaine. Loin d'être fixiste ou créationniste, Hegel a ­exposé les degrés « involutifs » du développement réel du sens, qui a mené à l'apparition du vivant, puis, ultérieurement, de l'esprit humain et de la liberté.
Le but du présent livre est d'offrir au lecteur une inter­prétation qui permet de dégager la visée et la méthode de la philosophie « spéculative », dont l'originalité est d'englober à la fois l'horizon des sciences naturelles et celui des cosmologies religieuses. Il s'agit de voir comment Hegel peut reconnaître la présence du sens dans la nature inorganique, alors qu'il définit l'Idée comme un processus vivant.
La rédaction de Dialectique et matière fut motivée par le contexte actuel d'une crise inédite des rapports de la société à la nature. Le fait que la Philosophie de la nature constitue une partie profondément refoulée de l'oeuvre d'un des plus grands philosophes que l'Occident ait produit ne peut qu'attirer notre attention : ne serait-ce pas là le signe de son inavouable pertinence ?
La Philosophie de la nature de Hegel a longtemps été considérée comme la « partie honteuse » du système hégélien. La réception de cette oeuvre s'est souvent résumée à répéter que Hegel avait commis des erreurs en critiquant Newton et l'évolutionnisme. Depuis les ­années 1970, des chercheurs ont établi qu'il possédait, au contraire, une ­connaissance élargie et subtile des disciplines scientifiques.
Néanmoins, ces débats autour de la maîtrise hégélienne des sciences naturelles tendent à occulter l'idée centrale de la Philosophie de la nature : il y a un sens immanent dans la nature dont la conception est à la portée de la raison humaine. Loin d'être fixiste ou créationniste, Hegel a ­exposé les degrés « involutifs » du développement réel du sens, qui a mené à l'apparition du vivant, puis, ultérieurement, de l'esprit humain et de la liberté.
Le but du présent livre est d'offrir au lecteur une inter­prétation qui permet de dégager la visée et la méthode de la philosophie « spéculative », dont l'originalité est d'englober à la fois l'horizon des sciences naturelles et celui des cosmologies religieuses. Il s'agit de voir comment Hegel peut reconnaître la présence du sens dans la nature inorganique, alors qu'il définit l'Idée comme un processus vivant.
La rédaction de Dialectique et matière fut motivée par le contexte actuel d'une crise inédite des rapports de la société à la nature. Le fait que la Philosophie de la nature constitue une partie profondément refoulée de l'oeuvre d'un des plus grands philosophes que l'Occident ait produit ne peut qu'attirer notre attention : ne serait-ce pas là le signe de son inavouable pertinence ?