Devoirs de vacances
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages226
- FormatePub
- ISBN2-221-17319-8
- EAN9782221173190
- Date de parution31/12/1981
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille461 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurRobert Laffont (réédition numéri...
Résumé
Le jeu banal et cruel d'explorer, par ennui, les archives de sa propre existence (billets, quittances, agendas, listes diverses, lettres d'amour peut-être ?) suffit à provoquer cette interrogation : qu'ai-je fait de ma vie ? À cinquante-deux ans, dans sa maison de campagne, c'est à ce jeu que se livre le narrateur de Devoirs de vacances. Qui est-il ? Il ne le sait pas au juste. A-t-il même jamais eu véritablement envie de le savoir ? Il est marié (mais sa femme s'est éloignée), il a deux enfants (dont un fils, Christophe, qu'il regarde vivre à la fois en complice et en juge, avec cette pointe d'envie, de jalousie ou de dépit que ressent celui qui n'a pas osé aller jusqu'au bout de soi-même), il a le goût des garçons, mais timidement, comprenant bien qu'en ce domaine le temps fait beaucoup à l'affaire.
Bref, il a vécu en filigrane de lui-même, imaginant sa vie plus qu'il ne la vivait. Même dans l'exploration de son passé, il est en porte à faux. À la fin, ne sachant plus quels souvenirs détruire et lesquels conserver, il décide de brûler ce qu'il n'a pas encore eu le courage d'examiner et d'expédier à son fils Christophe, ce qu'il a jugé bon de garder. Afin de lui donner une image de lui-même la moins fragile possible, afin, aussi, de le mettre en garde contre une ressemblance inavouée...
Bref, il a vécu en filigrane de lui-même, imaginant sa vie plus qu'il ne la vivait. Même dans l'exploration de son passé, il est en porte à faux. À la fin, ne sachant plus quels souvenirs détruire et lesquels conserver, il décide de brûler ce qu'il n'a pas encore eu le courage d'examiner et d'expédier à son fils Christophe, ce qu'il a jugé bon de garder. Afin de lui donner une image de lui-même la moins fragile possible, afin, aussi, de le mettre en garde contre une ressemblance inavouée...
Le jeu banal et cruel d'explorer, par ennui, les archives de sa propre existence (billets, quittances, agendas, listes diverses, lettres d'amour peut-être ?) suffit à provoquer cette interrogation : qu'ai-je fait de ma vie ? À cinquante-deux ans, dans sa maison de campagne, c'est à ce jeu que se livre le narrateur de Devoirs de vacances. Qui est-il ? Il ne le sait pas au juste. A-t-il même jamais eu véritablement envie de le savoir ? Il est marié (mais sa femme s'est éloignée), il a deux enfants (dont un fils, Christophe, qu'il regarde vivre à la fois en complice et en juge, avec cette pointe d'envie, de jalousie ou de dépit que ressent celui qui n'a pas osé aller jusqu'au bout de soi-même), il a le goût des garçons, mais timidement, comprenant bien qu'en ce domaine le temps fait beaucoup à l'affaire.
Bref, il a vécu en filigrane de lui-même, imaginant sa vie plus qu'il ne la vivait. Même dans l'exploration de son passé, il est en porte à faux. À la fin, ne sachant plus quels souvenirs détruire et lesquels conserver, il décide de brûler ce qu'il n'a pas encore eu le courage d'examiner et d'expédier à son fils Christophe, ce qu'il a jugé bon de garder. Afin de lui donner une image de lui-même la moins fragile possible, afin, aussi, de le mettre en garde contre une ressemblance inavouée...
Bref, il a vécu en filigrane de lui-même, imaginant sa vie plus qu'il ne la vivait. Même dans l'exploration de son passé, il est en porte à faux. À la fin, ne sachant plus quels souvenirs détruire et lesquels conserver, il décide de brûler ce qu'il n'a pas encore eu le courage d'examiner et d'expédier à son fils Christophe, ce qu'il a jugé bon de garder. Afin de lui donner une image de lui-même la moins fragile possible, afin, aussi, de le mettre en garde contre une ressemblance inavouée...