Descartes et la fabrique du monde. Le problème cosmologique de Copernic à Descartes

Par : Edouard Mehl
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages432
  • FormatePub
  • ISBN978-2-13-082090-1
  • EAN9782130820901
  • Date de parution29/05/2019
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPUF

Résumé

« Descartes ne qualifie sa cosmologie que sous le modeste diminutif d'une "fable du monde". Ceci peut s'interpréter comme l'aveu d'une impuissance de la raison à atteindre l'authentique fabrique du monde. Mais avant d'être une fiction dénuée de toute vérité, une fable est d'abord un récit, comme celui que l'Écriture propose au premier livre de la Genèse. Nous enquêtons ici sur le commentaire cartésien de la Genèse, texte perdu, mais suffisamment avancé pour que Descartes envisageât, en 1640, de le soumettre à l'approbation de la Sorbonne.
Qu'y aurait-il montré ? Qu'en concevant le mouvement comme une séparation réciproque des parties de l'étendue, il se conformait à la lettre au récit mosaïque de la création.  Descartes s'appuie sur une lecture précise de la Genèse, mais une lecture si originale et si peu orthodoxe qu'il doit presque aussitôt renoncer à en faire une caution pour sa philosophie naturelle. Nous enquêtons donc moins sur cet In Genesim, que sur les raisons de sa disparition.
»
« Descartes ne qualifie sa cosmologie que sous le modeste diminutif d'une "fable du monde". Ceci peut s'interpréter comme l'aveu d'une impuissance de la raison à atteindre l'authentique fabrique du monde. Mais avant d'être une fiction dénuée de toute vérité, une fable est d'abord un récit, comme celui que l'Écriture propose au premier livre de la Genèse. Nous enquêtons ici sur le commentaire cartésien de la Genèse, texte perdu, mais suffisamment avancé pour que Descartes envisageât, en 1640, de le soumettre à l'approbation de la Sorbonne.
Qu'y aurait-il montré ? Qu'en concevant le mouvement comme une séparation réciproque des parties de l'étendue, il se conformait à la lettre au récit mosaïque de la création.  Descartes s'appuie sur une lecture précise de la Genèse, mais une lecture si originale et si peu orthodoxe qu'il doit presque aussitôt renoncer à en faire une caution pour sa philosophie naturelle. Nous enquêtons donc moins sur cet In Genesim, que sur les raisons de sa disparition.
»