Des figures de la violence. Introduction à la pensée de René Girard

Par : Eric Haeussler

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages156
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-38730-6
  • EAN9782296387300
  • Date de parution01/03/2005
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La violence, c'est tout ce qui défait, détruit - défigure pourrait-on dire. Il s'agit de ce que Girard nomme la " violence indifférenciatrice " qui entraîne la société dans le tourbillon de son propre anéantissement par la perte de ses repères et de ses valeurs. La violence, c'est ensuite ce qui oblige, contraint - impose une configuration en somme - pour faire bonne figure. Cette " violence différenciatrice " est celle des forces de l'ordre, des interdits, des institutions, du symbolique.
Ces deux formes de violence s'opposent, s'affrontent même. Pourtant ce sont les deux faces de la figure centrale de la pensée de Girard : le mécanisme du bouc émissaire qui transfigure la " violence indifférenciatrice " en sacré, c'est-à-dire en " violence différenciatrice " instaurant un nouvel ordre culturel. Ainsi sont étroitement liés la violence et le religieux - et le désir ; car ce mécanisme est une conséquence du désir mimétique, notion principale de la théorie de Girard, l'une des pensées contemporaines les plus stimulantes qui ne laisse personne indifférent, et dont cet essai est une introduction fidèle et synthétique.
La violence, c'est tout ce qui défait, détruit - défigure pourrait-on dire. Il s'agit de ce que Girard nomme la " violence indifférenciatrice " qui entraîne la société dans le tourbillon de son propre anéantissement par la perte de ses repères et de ses valeurs. La violence, c'est ensuite ce qui oblige, contraint - impose une configuration en somme - pour faire bonne figure. Cette " violence différenciatrice " est celle des forces de l'ordre, des interdits, des institutions, du symbolique.
Ces deux formes de violence s'opposent, s'affrontent même. Pourtant ce sont les deux faces de la figure centrale de la pensée de Girard : le mécanisme du bouc émissaire qui transfigure la " violence indifférenciatrice " en sacré, c'est-à-dire en " violence différenciatrice " instaurant un nouvel ordre culturel. Ainsi sont étroitement liés la violence et le religieux - et le désir ; car ce mécanisme est une conséquence du désir mimétique, notion principale de la théorie de Girard, l'une des pensées contemporaines les plus stimulantes qui ne laisse personne indifférent, et dont cet essai est une introduction fidèle et synthétique.
Faire confiance à la vie
8,49 €
Faire confiance à la vie
8,49 €