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« Puisque vous êtes en train de visionner cette cassette, c'est que je suis déjà mort et que, à tort ou à raison, vous avez trouvé la caisse. Après avoir entendu ce que je vais dire, ce sera à vous de prendre des décisions en connaissance de cause. Quoi qu'il en soit, bon courage à vous. Je m'appelle Raymond, je suis garagiste et j'ai 46 ans. »
Régis
Pour le moment, je remets le fric où il était et je revisse la caisse à outil par dessus, la planque est bonne (...) Il faut que je réfléchisse et que je ne dépense aucun de ces billets.
Ils sont peut-être marqués, comme on voit dans les films, ou même faux.
Fernand
J'ai réussi à ne pas le montrer, mais je suis très préoccupé par ce nouveau coup du sort et ces répétitions ne me plaisent pas. Je voulais juste jeter un oil sur la maison du couple qui accueille les filles de Raymond Cornille, le garagiste, et je tombe sur un quartier en effervescence, des gyrophares, des gendarmes.
Une ambiance qui vous prend par la main
DERAPAGE
J’ai beaucoup de réactions quand je dis qu’un roman est affreux, c’est dommage. Alors, pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que je ne dis pas facilement qu’un livre est bon.
J’ai dégusté doucement «Dérapage», comme un grand cru.
Martine Magnin dessine ses personnages à la plume. Ils se dévoilent en profondeur et on voit leur âme.
Certains hommes possèdent une perle, mais préfèrent jouer avec un caillou.
Les images ont une belle épaisseur car tous nos sens sont sollicités.
Ça sent l’été, la chaleur, le soleil et le thym.
Merci pour les recettes d’Hortense et les haikus.
Mais ça parle de quoi, «Dérapage» ? Je préfère vous livrer mon ressenti. Pour les résumés, il y a des spécialistes et la quatrième de couverture.
Annick FERRANT