Déposséder les possédants. La grève générale aux "temps héroïques" du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906)
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages272
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7489-1124-4
- EAN9782748911244
- Date de parution12/09/2008
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurAgone
Résumé
La grève générale exprime, d'une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l'homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale entendent faire disparaître tout ce qui avait préoccupé les anciens libéraux : l'éloquence des tribuns, le maniement de l'opinion publique, les combinaisons de partis politiques.
Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n'a-t-il pas affirmé qu'il entendait créer une société toute nouvelle ? On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s'affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale. Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d'un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose.
Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s'inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »
Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n'a-t-il pas affirmé qu'il entendait créer une société toute nouvelle ? On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s'affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale. Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d'un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose.
Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s'inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »
La grève générale exprime, d'une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l'homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale entendent faire disparaître tout ce qui avait préoccupé les anciens libéraux : l'éloquence des tribuns, le maniement de l'opinion publique, les combinaisons de partis politiques.
Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n'a-t-il pas affirmé qu'il entendait créer une société toute nouvelle ? On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s'affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale. Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d'un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose.
Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s'inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »
Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n'a-t-il pas affirmé qu'il entendait créer une société toute nouvelle ? On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s'affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale. Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d'un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose.
Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s'inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »