Défi de lecture : Thomas l'Obscur de Maurice Blanchot

Par : Anca Calin, Alain Milon
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages232
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-84016-418-0
  • EAN9782840164180
  • Date de parution19/05/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Paris ...

Résumé

La question de Thomas l'Obscur est bien celle de la nature du langage. Thierry Maulnier la pose à plat quand il fait l'un des premiers commentaires du roman de Maurice Blanchot le 28 janvier 1942 dans L'Action Française : « Le premier roman de M. Maurice Blanchot constitue à n'en pas douter une des expériences les plus subtiles et les plus audacieuses qui aient été faites depuis longtemps pour faire dire aux mots plus ou autre chose que ce qu'ils ont coutume de dire dans leur emploi habituel.
» Avant lui, Jean Paulhan avait la même intuition lorsqu'il écrivait, le 7 avril 1941, dans sa fiche de lecture pour le comité Gallimard à propos de Thomas l'Obscur : « Je ne sais trop si son roman est beaucoup plus qu'une "tentative ingénieuse et hardie". Je ne crois pas qu'il trouve beaucoup de lecteurs. Mais il mérite certainement d'être publié. Il se lit, une fois accepté, avec passion. » En fait, pour lire Thomas l'Obscur, il faut d'abord l'accepter, mais surtout accepter d'entrer dans un combat sans refondation avec ou contre la langue.
Lire Thomas l'Obscur, dans sa première ou seconde version peu importe, pour toucher l'intime du mot et exprimer sans mot le sens des mots...
La question de Thomas l'Obscur est bien celle de la nature du langage. Thierry Maulnier la pose à plat quand il fait l'un des premiers commentaires du roman de Maurice Blanchot le 28 janvier 1942 dans L'Action Française : « Le premier roman de M. Maurice Blanchot constitue à n'en pas douter une des expériences les plus subtiles et les plus audacieuses qui aient été faites depuis longtemps pour faire dire aux mots plus ou autre chose que ce qu'ils ont coutume de dire dans leur emploi habituel.
» Avant lui, Jean Paulhan avait la même intuition lorsqu'il écrivait, le 7 avril 1941, dans sa fiche de lecture pour le comité Gallimard à propos de Thomas l'Obscur : « Je ne sais trop si son roman est beaucoup plus qu'une "tentative ingénieuse et hardie". Je ne crois pas qu'il trouve beaucoup de lecteurs. Mais il mérite certainement d'être publié. Il se lit, une fois accepté, avec passion. » En fait, pour lire Thomas l'Obscur, il faut d'abord l'accepter, mais surtout accepter d'entrer dans un combat sans refondation avec ou contre la langue.
Lire Thomas l'Obscur, dans sa première ou seconde version peu importe, pour toucher l'intime du mot et exprimer sans mot le sens des mots...