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La lettre d'une mère à sa fille pour conjurer l'effacement.
Le premier roman d'une poétesse engagée dans les questions politiques, sociologiques et artistiques contemporaines.
Une femme écrit à sa fille, dont la garde lui a été enlevée. Sa longue lettre revient sur les fragilités et les traumatismes qui ont conduit à ce déchirement, mais aussi sur les déterminismes familiaux, sociaux et historiques qui ont conditionné leur existence à toutes deux.
Face à la désolation d'un quotidien misérable, face à la violence de l'addiction, se dresse le rempart d'amour absolu qu'une mère a érigé pour sa fille, quitte à la perdre, quitte à se perdre.
C'est la poésie ardente et lumineuse de ce premier roman qui parvient à conjurer la noirceur de son sujet, à sauver une vie infime de l'effacement.
Un cri pour ne pas être effacé
Un cri, un hurlement qui saute à la gorge dès la première ligne lue et relue.
Le cri d'une mère à qui l'on arrache son enfant, car "indigne d'aimer".
Le cri avalé d'une femme souffrant au plus profond de sa chair, broyée par une machine, un système aveugle.
Un roman, une poésie d'une rare beauté