De la terre plate au globe terrestre. Une mutation épistémologique rapide, 1480-1520

Par : École des hautes études en sci, William Graham Lister Randles

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  • Nombre de pages156
  • FormatPDF
  • ISBN10-376-3720-8
  • EAN9791037637208
  • Date de parution01/01/1980
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille46 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurArmand Colin (réédition numériqu...

Résumé

Du XIIe au XVe siècle, les savants médiévaux s'employèrent à réunir - en une synthèse - le mythe biblique d'une terre plate, et la représentation grecque d'une terre sphérique. Des Grecs, on retint deux théories : celle de Cratès de Mallos - une sphère immense, couverte en majeure partie par l'océan, dont émergeaient quatre petites « îles » - et celle d'Aristote - une terre sphérique, entourée par les trois autres éléments, l'eau, l'air et le feu.
Jugeant l'océan trop vaste pour être franchi par l'homme, et attachés au dogme de l'unicité de l'humanité issue d'Adam, les clercs médiévaux affirmaient que seule une des quatre « îles » cratésiennes était habitée : notre okoumène. Quant à l'ordre, théoriquement concentrique, des éléments selon Aristote, difficile à concilier avec la réalité, ils trouvèrent une solution en s'appuyant sur le récit de la Genèse : Dieu, opérant le rassemblement des eaux le troisième jour de la Création, fit apparaître, en contact avec l'air, la terre ferme, notre okoumène, de faible étendue et de surface plate.
Ainsi, l'orbis terrarum conservait son centre sacré - Jérusalem - où convergeaient les itinéraires de pèlerinages partant de toute la chrétienté. Les grandes découvertes de la fin du XVe et du début du XVIe siècle apportent un démenti catégorique à cette vision du monde. L'homme ayant pénétré dans l'hémisphère austral, découvert l'Afrique méridionale et l'Amérique du Sud, toutes deux habitées, la forme sphérique de l'okoumène est désormais reconnue.
On voit surgir un nouveau concept, libéré de l'héritage grec : celui du « globe terraqué », où continents et terres de forme irrégulière émergent çà et là.
Du XIIe au XVe siècle, les savants médiévaux s'employèrent à réunir - en une synthèse - le mythe biblique d'une terre plate, et la représentation grecque d'une terre sphérique. Des Grecs, on retint deux théories : celle de Cratès de Mallos - une sphère immense, couverte en majeure partie par l'océan, dont émergeaient quatre petites « îles » - et celle d'Aristote - une terre sphérique, entourée par les trois autres éléments, l'eau, l'air et le feu.
Jugeant l'océan trop vaste pour être franchi par l'homme, et attachés au dogme de l'unicité de l'humanité issue d'Adam, les clercs médiévaux affirmaient que seule une des quatre « îles » cratésiennes était habitée : notre okoumène. Quant à l'ordre, théoriquement concentrique, des éléments selon Aristote, difficile à concilier avec la réalité, ils trouvèrent une solution en s'appuyant sur le récit de la Genèse : Dieu, opérant le rassemblement des eaux le troisième jour de la Création, fit apparaître, en contact avec l'air, la terre ferme, notre okoumène, de faible étendue et de surface plate.
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