De la rente immobilière à la finance. La Société de la rue Impériale (Lyon, 1854 - 2004)
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- Nombre de pages430
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-362-0096-0
- EAN9791036200960
- Date de parution17/06/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurENS Éditions
Résumé
Doyenne des sociétés immobilières du Second Empire (antérieure même aux sociétés parisiennes), la Société de la rue Impériale (SRI) offre la possibilité de restituer plus de 150 ans de gestion immobilière d'un bâti « haussmannien » dans la principale artère d'une grande ville, Lyon. De sa création (1854) à sa disparition (2004), la SRI n'a cessé de placer la gestion des immeubles au centre de ses activités.
Cette longévité exceptionnelle tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la suite d'une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés immobilières.
Le rachat de la SRI par le fonds souverain d'Abu Dhabi achève le processus de financiarisation d'une des pièces les plus prestigieuses de l'immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l'histoire de cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital financier dans la production de la ville.
Elle constitue de ce fait une approche originale de l'imbrication de l'économique et de l'urbain.
Cette longévité exceptionnelle tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la suite d'une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés immobilières.
Le rachat de la SRI par le fonds souverain d'Abu Dhabi achève le processus de financiarisation d'une des pièces les plus prestigieuses de l'immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l'histoire de cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital financier dans la production de la ville.
Elle constitue de ce fait une approche originale de l'imbrication de l'économique et de l'urbain.
Doyenne des sociétés immobilières du Second Empire (antérieure même aux sociétés parisiennes), la Société de la rue Impériale (SRI) offre la possibilité de restituer plus de 150 ans de gestion immobilière d'un bâti « haussmannien » dans la principale artère d'une grande ville, Lyon. De sa création (1854) à sa disparition (2004), la SRI n'a cessé de placer la gestion des immeubles au centre de ses activités.
Cette longévité exceptionnelle tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la suite d'une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés immobilières.
Le rachat de la SRI par le fonds souverain d'Abu Dhabi achève le processus de financiarisation d'une des pièces les plus prestigieuses de l'immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l'histoire de cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital financier dans la production de la ville.
Elle constitue de ce fait une approche originale de l'imbrication de l'économique et de l'urbain.
Cette longévité exceptionnelle tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la suite d'une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés immobilières.
Le rachat de la SRI par le fonds souverain d'Abu Dhabi achève le processus de financiarisation d'une des pièces les plus prestigieuses de l'immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l'histoire de cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital financier dans la production de la ville.
Elle constitue de ce fait une approche originale de l'imbrication de l'économique et de l'urbain.








