De la Guyane à la diaspora africaine. Ecrits du silence
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages179
- FormatePub
- ISBN978-2-8111-2104-4
- EAN9782811121044
- Date de parution01/10/2009
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurKarthala
Résumé
La Guyane française est étrangement absente du clan de la "francophonie". Elle l'est tout autant de celui de la "créolité", alors que le premier roman écrit en créole es l'oeuvre d'un Guyanais.
Il faut donc enquêter le long des "traces-mémories" de ka Guyane : suivre une inscription à moitié effacée à même la terre, le mur du bagne, la page jaunie ;: écouter l'écho lointain du son proféré au temps d'avant celui du souvenir conscient ; suivre la voie de la trace écrite et la voix des ondes sonores que le caillou littéraire lancé répercute là-bas, dans le grand espace de ce territoire sud-américain.
Dépister les "marronnages" dans les dits et les textes : lire comment le texte guyanais, puis antillais, travaille l'écrit de l'intérieur, lui donne une dynamique subversive, pousse l'élan littéraire dans ses retranchements, fait résonner d'autres langues (orales) au sein même de la langue écrite, pour enfin résister à l'injonction du sens giratoire officiel : on ne tourne plus autour de la France, on s'en distancie, on tente même d'en détourner le sens.
Florence Martin, professeur à Goucher College, Baltimore (Etats-Unis), est chercheur en littérature et cinéma francophones.
Isabelle Favre est professeur de littérature française à l'Unviersité du Nevada de reno (Etats-Unis).
La Guyane française est étrangement absente du clan de la "francophonie". Elle l'est tout autant de celui de la "créolité", alors que le premier roman écrit en créole es l'oeuvre d'un Guyanais.
Il faut donc enquêter le long des "traces-mémories" de ka Guyane : suivre une inscription à moitié effacée à même la terre, le mur du bagne, la page jaunie ;: écouter l'écho lointain du son proféré au temps d'avant celui du souvenir conscient ; suivre la voie de la trace écrite et la voix des ondes sonores que le caillou littéraire lancé répercute là-bas, dans le grand espace de ce territoire sud-américain.
Dépister les "marronnages" dans les dits et les textes : lire comment le texte guyanais, puis antillais, travaille l'écrit de l'intérieur, lui donne une dynamique subversive, pousse l'élan littéraire dans ses retranchements, fait résonner d'autres langues (orales) au sein même de la langue écrite, pour enfin résister à l'injonction du sens giratoire officiel : on ne tourne plus autour de la France, on s'en distancie, on tente même d'en détourner le sens.
Florence Martin, professeur à Goucher College, Baltimore (Etats-Unis), est chercheur en littérature et cinéma francophones.
Isabelle Favre est professeur de littérature française à l'Unviersité du Nevada de reno (Etats-Unis).