De la frontière aux barbelés. Les chemins de la Retirada 1939
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- Nombre de pages256
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-84974-342-3
- EAN9782849743423
- Date de parution18/07/2009
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurEditions Trabucaire
Résumé
Février 1939 s'inscrit en lettres douloureuses dans l'histoire du département des Pyrénées-Orientales.
Aux confins de la France, si loin des centres administratifs et politiques décisionnels, mais si proche de l'Espagne voisine et de la Catalogne frontière, ce petit territoire va devoir gérer l'arrivée massive d'environ 500 000 réfugiés Républicains espagnols, soldats et civils, femmes, enfants, vieillards, malades, blessés, fuyant les armées franquistes.
La Retirada - la retraite - est le terme qui s'imposera pour désigner cet exode massif, brutal, désespéré, entre le 28 janvier et le 13 février 1939. Le passage d'abord, puis l'organisation de cet afflux de population, vont être gérés par des autorités politiques françaises qui se sont vite déclarées « surprises » - et pourtant l'avis de tempête était annoncé depuis longtemps - et donc n'avaient rien prévu, et par une population et des édiles locaux qui, au jour le jour, ont fait, humainement et administrativement, ce qu'ils ont pu. Cerbère, Banyuls, Le Perthus, Las Illas, Saint- Laurent-de-Cerdans, Lamanère, Prats-de-Mollo, Py de Conflent, Valcebollère, Bourg-Madame, Latour-de-Carol, furent les principaux points de passage de la Retirada dans les Pyrénées-Orientales, en cet hiver 1939 particulièrement glacial. Ce sont ces chemins de la Retirada que Serge Barba décrit dans cet ouvrage, un à un, sur la base des informations qu'il a patiemment recueillies : études et documents, témoignages et photographies.
La mise bout à bout, dans un seul ouvrage de tous ces éléments donne une vision temporelle et spatiale assez juste de ce qu'a dû être cet exode terrible. Et puis ce furent les camps « édifiés » à la hâte où furent parqués les réfugiés espagnols, sur quelques rectangles de sable, entre le ciel et la mer : Argelès, Saint-Cyprien, le Barcarès, dans des conditions de vie extrêmement dures. Des camps aussi à Collioure, Rivesaltes, dans l'Aude, dans l'Ariège et l'Hérault.
Des camps « de concentration », comme les définit lui-même le ministre de l'intérieur Albert Sarraut. La dureté de l'accueil qui leur fut fait, le sentiment d'être indésirables, ont fortement marqué les Républicains espagnols. La solidarité, la compassion exprimées sur le terrain n'ont jamais effacé la suspicion et l'exclusion manifestées par les autorités. De la frontière aux barbelés. Les chemins de la Retirada 1939 est un livre de mémoire et d'histoire, cette « histoire faite de ce que les uns voudraient oublier et de ce que les autres ne peuvent oublier » (Pierre Vilar).
La Retirada - la retraite - est le terme qui s'imposera pour désigner cet exode massif, brutal, désespéré, entre le 28 janvier et le 13 février 1939. Le passage d'abord, puis l'organisation de cet afflux de population, vont être gérés par des autorités politiques françaises qui se sont vite déclarées « surprises » - et pourtant l'avis de tempête était annoncé depuis longtemps - et donc n'avaient rien prévu, et par une population et des édiles locaux qui, au jour le jour, ont fait, humainement et administrativement, ce qu'ils ont pu. Cerbère, Banyuls, Le Perthus, Las Illas, Saint- Laurent-de-Cerdans, Lamanère, Prats-de-Mollo, Py de Conflent, Valcebollère, Bourg-Madame, Latour-de-Carol, furent les principaux points de passage de la Retirada dans les Pyrénées-Orientales, en cet hiver 1939 particulièrement glacial. Ce sont ces chemins de la Retirada que Serge Barba décrit dans cet ouvrage, un à un, sur la base des informations qu'il a patiemment recueillies : études et documents, témoignages et photographies.
La mise bout à bout, dans un seul ouvrage de tous ces éléments donne une vision temporelle et spatiale assez juste de ce qu'a dû être cet exode terrible. Et puis ce furent les camps « édifiés » à la hâte où furent parqués les réfugiés espagnols, sur quelques rectangles de sable, entre le ciel et la mer : Argelès, Saint-Cyprien, le Barcarès, dans des conditions de vie extrêmement dures. Des camps aussi à Collioure, Rivesaltes, dans l'Aude, dans l'Ariège et l'Hérault.
Des camps « de concentration », comme les définit lui-même le ministre de l'intérieur Albert Sarraut. La dureté de l'accueil qui leur fut fait, le sentiment d'être indésirables, ont fortement marqué les Républicains espagnols. La solidarité, la compassion exprimées sur le terrain n'ont jamais effacé la suspicion et l'exclusion manifestées par les autorités. De la frontière aux barbelés. Les chemins de la Retirada 1939 est un livre de mémoire et d'histoire, cette « histoire faite de ce que les uns voudraient oublier et de ce que les autres ne peuvent oublier » (Pierre Vilar).
Février 1939 s'inscrit en lettres douloureuses dans l'histoire du département des Pyrénées-Orientales.
Aux confins de la France, si loin des centres administratifs et politiques décisionnels, mais si proche de l'Espagne voisine et de la Catalogne frontière, ce petit territoire va devoir gérer l'arrivée massive d'environ 500 000 réfugiés Républicains espagnols, soldats et civils, femmes, enfants, vieillards, malades, blessés, fuyant les armées franquistes.
La Retirada - la retraite - est le terme qui s'imposera pour désigner cet exode massif, brutal, désespéré, entre le 28 janvier et le 13 février 1939. Le passage d'abord, puis l'organisation de cet afflux de population, vont être gérés par des autorités politiques françaises qui se sont vite déclarées « surprises » - et pourtant l'avis de tempête était annoncé depuis longtemps - et donc n'avaient rien prévu, et par une population et des édiles locaux qui, au jour le jour, ont fait, humainement et administrativement, ce qu'ils ont pu. Cerbère, Banyuls, Le Perthus, Las Illas, Saint- Laurent-de-Cerdans, Lamanère, Prats-de-Mollo, Py de Conflent, Valcebollère, Bourg-Madame, Latour-de-Carol, furent les principaux points de passage de la Retirada dans les Pyrénées-Orientales, en cet hiver 1939 particulièrement glacial. Ce sont ces chemins de la Retirada que Serge Barba décrit dans cet ouvrage, un à un, sur la base des informations qu'il a patiemment recueillies : études et documents, témoignages et photographies.
La mise bout à bout, dans un seul ouvrage de tous ces éléments donne une vision temporelle et spatiale assez juste de ce qu'a dû être cet exode terrible. Et puis ce furent les camps « édifiés » à la hâte où furent parqués les réfugiés espagnols, sur quelques rectangles de sable, entre le ciel et la mer : Argelès, Saint-Cyprien, le Barcarès, dans des conditions de vie extrêmement dures. Des camps aussi à Collioure, Rivesaltes, dans l'Aude, dans l'Ariège et l'Hérault.
Des camps « de concentration », comme les définit lui-même le ministre de l'intérieur Albert Sarraut. La dureté de l'accueil qui leur fut fait, le sentiment d'être indésirables, ont fortement marqué les Républicains espagnols. La solidarité, la compassion exprimées sur le terrain n'ont jamais effacé la suspicion et l'exclusion manifestées par les autorités. De la frontière aux barbelés. Les chemins de la Retirada 1939 est un livre de mémoire et d'histoire, cette « histoire faite de ce que les uns voudraient oublier et de ce que les autres ne peuvent oublier » (Pierre Vilar).
La Retirada - la retraite - est le terme qui s'imposera pour désigner cet exode massif, brutal, désespéré, entre le 28 janvier et le 13 février 1939. Le passage d'abord, puis l'organisation de cet afflux de population, vont être gérés par des autorités politiques françaises qui se sont vite déclarées « surprises » - et pourtant l'avis de tempête était annoncé depuis longtemps - et donc n'avaient rien prévu, et par une population et des édiles locaux qui, au jour le jour, ont fait, humainement et administrativement, ce qu'ils ont pu. Cerbère, Banyuls, Le Perthus, Las Illas, Saint- Laurent-de-Cerdans, Lamanère, Prats-de-Mollo, Py de Conflent, Valcebollère, Bourg-Madame, Latour-de-Carol, furent les principaux points de passage de la Retirada dans les Pyrénées-Orientales, en cet hiver 1939 particulièrement glacial. Ce sont ces chemins de la Retirada que Serge Barba décrit dans cet ouvrage, un à un, sur la base des informations qu'il a patiemment recueillies : études et documents, témoignages et photographies.
La mise bout à bout, dans un seul ouvrage de tous ces éléments donne une vision temporelle et spatiale assez juste de ce qu'a dû être cet exode terrible. Et puis ce furent les camps « édifiés » à la hâte où furent parqués les réfugiés espagnols, sur quelques rectangles de sable, entre le ciel et la mer : Argelès, Saint-Cyprien, le Barcarès, dans des conditions de vie extrêmement dures. Des camps aussi à Collioure, Rivesaltes, dans l'Aude, dans l'Ariège et l'Hérault.
Des camps « de concentration », comme les définit lui-même le ministre de l'intérieur Albert Sarraut. La dureté de l'accueil qui leur fut fait, le sentiment d'être indésirables, ont fortement marqué les Républicains espagnols. La solidarité, la compassion exprimées sur le terrain n'ont jamais effacé la suspicion et l'exclusion manifestées par les autorités. De la frontière aux barbelés. Les chemins de la Retirada 1939 est un livre de mémoire et d'histoire, cette « histoire faite de ce que les uns voudraient oublier et de ce que les autres ne peuvent oublier » (Pierre Vilar).