De l'écriture mélancolique. Kleist, Stifter, Nerval, Foster Wallace

Par : Franz Kaltenbeck
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  • Nombre de pages241
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7492-6806-4
  • EAN9782749268064
  • Date de parution04/06/2021
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEres
  • PréfacierGeneviève Morel

Résumé

Alors que l'écriture d'une ouvre peut protéger son auteur de la folie comme Lacan l'a montré pour Joyce, certains au contraire en meurent. C'est à résoudre cette contradiction que s'attache Franz Kaltenbeck en lisant des écrivains célèbres des XIXe, XXe et XXIe siècles, diagnostiqués comme mélancoliques. Il les considère comme des puits de savoir sur leur mélancolie, longuement décrite à travers leurs fictions.
S'appuyant sur sa solide connaissance du texte freudien, il en tire des idées nouvelles grâce à un récit de Kafka. On comprend, à le suivre, que ce qui a d'abord résisté à la mélancolie chez ces auteurs a subi par la suite une défaite mortelle. L'écrivain américain David Foster Wallace met particulièrement ce phénomène en évidence : il dit qu'une catastrophe, qu'il identifie de loin sans pouvoir la maîtriser et la transformer par l'écriture, l'attend au tournant comme les tornades sauvages de son enfance dans le Midwest.  À l'instar de Kleist, Stifter, Nerval, Celan avant lui, il s'est suicidé au sommet de son art.
Alors que l'écriture d'une ouvre peut protéger son auteur de la folie comme Lacan l'a montré pour Joyce, certains au contraire en meurent. C'est à résoudre cette contradiction que s'attache Franz Kaltenbeck en lisant des écrivains célèbres des XIXe, XXe et XXIe siècles, diagnostiqués comme mélancoliques. Il les considère comme des puits de savoir sur leur mélancolie, longuement décrite à travers leurs fictions.
S'appuyant sur sa solide connaissance du texte freudien, il en tire des idées nouvelles grâce à un récit de Kafka. On comprend, à le suivre, que ce qui a d'abord résisté à la mélancolie chez ces auteurs a subi par la suite une défaite mortelle. L'écrivain américain David Foster Wallace met particulièrement ce phénomène en évidence : il dit qu'une catastrophe, qu'il identifie de loin sans pouvoir la maîtriser et la transformer par l'écriture, l'attend au tournant comme les tornades sauvages de son enfance dans le Midwest.  À l'instar de Kleist, Stifter, Nerval, Celan avant lui, il s'est suicidé au sommet de son art.